23 janvier 2010
Photos de l'appareillage


Remerciements Benoit Dehaine


23 janvier 2010
Quatre hélicoptères de l’ALAT figurent
sur le pont du TCD Siroco. Ce sont vraisemblablement des engins
qui avaient terminé leur déploiement en Côte d’Ivoire, dans le
cadre de l’opération Licorne, et devaient être rapatriées en
métropole.
L’article est disponible sur le site du
journal.
Le Mamouth /
Portail des Sous-marins
24 janvier 2010
L'ambassade de
France à Port-au-Prince, indique que le Siroco, navire
de la marine française est arrivé en Haiti selon Le
Figaro.
Le Figaro
précise que le Siroco contient des moyens de
déblaiement, des pelles mécaniques, 200 palettes de fret
humanitaire, des moyens militaires matériels et humains,
ainsi que quatre hélicoptères de l'armée de Terre
française.
Par ailleurs ce
navire est équipé de deux blocs opératoires et d'une
cinquantaine de lits médicalisés.
Le déchargement
de ce navire prendra quatre jours conclut Le Figaro.
L’ambassadeur de France en Haïti, Didier
Le Bret, devait se rendre à bord du Sirocco en début d’après-midi accompagnée de
la femme du président haïtien, Elisabeth Préval. Le débarquement du matériel
depuis le large, au moyen de deux chalands de transport de matériel (CTM),
devrait durer quatre jours, le port endommagé de Port-au-Prince ne permettant
pas l’accostage d’un gros bâtiment.
24 janvier 2010 Reportage TF1 /
Un port à reconstruire et mention faite arrivée aide française
Lien
http://videos.tf1.fr/jt-we/haiti-un-port-a-reconstruire-5652495.html

24 janvier 2010 / Journal de Bord
Arrivée à Port au Prince

Source Web
25 janvier 2010
Le bâtiment français Siroco arrive à
Port-au-Prince avec de l'aide
PORT-AU-PRINCE - Un bâtiment de la
marine française, le Siroco, est arrivé dimanche à Port-au-Prince avec 2.000
tonnes de matériel et une unité médicale pour contribuer à l'effort humanitaire
en cours dans la capitale haïtienne ravagée par un séisme, a constaté une
journaliste de l'AFP.
Le navire, un transport de chalands de
débarquement (TCD), contient à son bord des moyens de déblaiement, des pelles
mécaniques, 700 à 800 palettes de fret humanitaire, du matériel permettant la
production d'eau potable et d'électricité, ainsi que quatre hélicoptères de
l'armée de Terre française, a indiqué le commandant du Siroco, Damien Lorge.
Ce bâtiment de guerre de 168 mètres de
long est par ailleurs équipé de deux blocs opératoires et d'une cinquantaine de
lits médicalisés. Des patients vont pouvoir y être soignés et opérés dès lundi,
a précisé le commandant.
"Nous prendrons des patients qui ont
besoin d'interventions chirurgicales", a indiqué à l'AFP à bord la médecin-chef
Evelyne Lambert, membre d'une équipe médicale renforcée de 21 personnes.
Selon le médecin-major, Jean Lyprendi,
"on table sur 5 à 10 opérations par jour".
L'ambassadeur de France en Haïti, Didier
Le Bret, s'est rendu par hélicoptère à bord du Siroco en début d'après-midi
accompagnée de la femme du président haïtien, Elisabeth Préval.
"Je voudrais en profiter pour demander à
l'ambassadeur de transmettre les remerciements du président de la République et
du peuple haïtien en général pour cette solidarité spontanée de la France", a
lancé Mme Préval à l'issue de sa visite.
Le débarquement du matériel depuis le
large, au moyen de deux chalands de transport de matériel (CTM), a débuté
dimanche et devrait durer quatre jours, le port endommagé de Port-au-Prince ne
permettant pas l'accostage d'un gros bâtiment.
Les palettes sont déposées à l'aéroport
et confiées aux organisations humanitaires.
Selon les dernières estimations du
gouvernement haïtien, 150.000 personnes sont décédées dans la catastrophe
Source AFP
Vue actualisée satellite Google earth
/ Mercredi 20 janvier 2010 / Port de Port au prince
Photos crédit - STAN
HONDA/AFP/Getty Images
Source AFP / Stan Honda / Copyright
Reportage France 2 - Journal de 8h
Epouse du président Haitien et Ambassadeur de France
En Haïti, le bâtiment de guerre Le Sirocco
est arrivé au large de Port-au-Prince où il mouille. A son bord, une
unité médicale, 4 hélicoptères et 2.000 tonnes de matériel pour
venir en aide aux Haïtiens.
Ancré devant Port-au-Prince, le transport de
chalands de débarquement TCD Siroco a reçu hier ses six
premiers blessés. Victimes de fractures lors du tremblement
de terre, ces personnes ont été immédiatement dirigées vers
l'hôpital du TCD et opérées par les médecins de bord. Arrivé le 24
janvier au matin devant la capitale haitienne, le
navire-filleul de la Ville de Marseille a pu prendre le
mouillage devant le port, ne pouvant accoster compte tenu de l'état
des quais et des bassins.
Comme le précise l'équipage avec lequel nous sommes en contact via
internet et une liaison Immarsat, les opérations de transfert de
fret entre le bord et la terre s'effectuent au moyen des deux
chalands de débarquement dont dispose le navire. Au total, ce sont
près de 2000 tonnes de marchandises qui vont ainsi
être débarquées. Il s'agit essentiellement de vivres, d'eau
et de médicaments, mais aussi d'unités de traitement d'eau,
de groupes électrogènes ainsi que des véhicules, en particulier 50
camions de transport militaires et des véhicules légers destinés aux
hommes de la Sécurité civile et de la Gendarmerie nationale déjà
présents en Haiti.
Quant aux quatre hélicoptères de l'Aviation légère
de l'Armée de Terre (Alat) présents à bord du Siroco, ils vont être
très prochainement mis à contribution; les deux
Puma pour évacuer les blessés et les transporter jusqu'au navire, et
les deux Gazelle pour effectuer des reconnaissances aériennes en vue
d'évaluer les dégats et les besoins d'assistance dans des zones
éloignées de la capitale.
Equipe médicale à bord du Siroco
L’équipe de la 9e Antenne chirurgicale
aérotransportable (ACA), renforcée de 9 personnels de santé, a été
projetée en Haïti le 19 janvier. Son objectif : activer le bloc
chirurgical à bord du TCD Siroco.
Arrivées à Port au Prince le 21 janvier, les
21 personnes composant ce détachement ont d’abord apporté leur aide
à l’hôpital de campagne de la sécurité civile (ESCRIM) avant de
rejoindre le TCD le 24 janvier. En 24h à peine, l’antenne
chirurgicale est activée, prête à recevoir les 6 premiers blessés
embarqués dès le 25. Dans l’après-midi, les chirurgiens de l’ACA
réalisent 3 premières interventions.
Les blessés haïtiens présentent tous des
fractures qu’il faut opérer rapidement, soient qu’ils aient été
ensevelis, soient qu’ils aient reçu des projections lors du séisme.
Les installations du Siroco permettent de procéder à des opérations
dans de meilleures conditions qu’à terre, dans un environnement
stérilisé et climatisé.
Il existe 5 antennes chirurgicales
aérotransportables en France. Chacune d’elle est composée de 2
chirurgiens (gastrique et orthopédique), 1 médecin anesthésiste
réanimateur, 1 infirmier de bloc opératoire, 2 infirmiers
anesthésistes, 2 infirmiers, 3 aides soignants et 1 secrétaire. Deux
ACA sont en permanence en alerte et une est projetée en permanence.
L’Antenne chirurgicale aérotransportable
projetée en Haïti a été renforcée d’1 psychiatre, d’1
épidémiologiste, d’1 manipulateur radio, d’1 technicien de
laboratoire, de 2 infirmiers et de 3 aides soignants.
Source / Etat-Major Ministère de la Défense

Reportage Vidéo

28 janvier
2010 2photos
des deux cougars "déposés" pendant quelque jours, ceci dans le but
de gagner de la place dans le Siroco, depuis les deux ont rejoint le
bâtiment au large d'Haïti. On peut voir qu'il n'y avait pas beaucoup
de place pour les poser, Félicitations aux pilotes pour leur
maitrise !
 Remerciements Benoit Dehaine
28 janvier 2010
Une jeune fille
de 16 ans a été retrouvée vivante sous les
décombres, mercredi 27 janvier, à
Port-au-Prince, 15 jours après le séisme qui
a frappé le pays, a rapporté le commandant
Samuel Bernes, porte-parole de la
sécurité civile française (voir les
images du sauvetage, filmé par Reuters).
Le responsable n'était pas en mesure
d'indiquer explicitement si la victime était
prisonnière des ruines depuis le tremblement
de terre.
"Elle était
effectivement très faible ce qui laisse
présager qu'elle était là depuis 15 jours",
a-t-il raconté. "Elle était dans une
poche entourée de béton", au
Carrefour-Feuilles, dans le centre de la
capitale, a-t-il précisé. Les voisins
fouillaient dans les gravats quand ils ont
entendu une voix, a-t-il précisé. La jeune
fille a simplement dit "merci" aux
sauveteurs venus à sa rescousse.
"ELLE VIVRA.
ELLE A 16 ANS ET ELLE A TOUTE LA VIE DEVANT
ELLE"
"Elle était
complètement déshydratée", et
"n'était pas en mesure de sortir toute
seule", a précisé le commandant Bernes,
ajoutant qu'elle a été transférée vers
l'hôpital de campagne installé dans le lycée
français puis par hélicoptère sur le
Siroco, un bâtiment de la marine
française qui dispose d'une unité médicale.
"Elle parle, elle dit qu'elle est
heureuse", a expliqué le médecin
colonel
Michel Orcel qui l'a examinée à
l'hôpital de campagne, qui ajoute :
"Elle vivra. Elle a 16 ans et elle a toute
la vie devant elle". "Elle est
conditionnée, son état est stabilisé. On va
mettre tous les moyens sur cette patiente de
façon à ce qu'elle ait de manière permanente
une équipe de réanimation à son chevet",
a-t-il ajouté.
Environ 135
personnes ont été retrouvées vivantes sous
les décombres depuis le séisme du 12
janvier, qui a déjà fait "près de 170
000" victimes, selon le président
haïtien,
René Préval. Mardi après-midi, un homme
de 31 ans a été extrait des ruines par
l'armée américaine dans le centre de
Port-au-Prince, sans qu'il soit possible de
déterminer précisément depuis combien de
temps il est resté prisonnier. L'homme a pu
être piégé dans les ruines après l'une des
nombreuses répliques qui ont frappé Haïti
depuis deux semaines.
Source
Le Monde

Article et video / LCI /
Lien web

28 janvier 2010
Informations sur le personnel de santé à bord / Extrait blog "Le
Mamouth"

Source Web
28 janvier 2010
Accueil de la rescapée à bord !
Le 27 janvier 2010, Darlène Etienne, 16
ans, a été retrouvée par les sauveteurs de la sécurité civile, après
15 jours passés sous les décombres. Le sauvetage réalisé, elle a été
évacuée en fin d’après-midi par le PUMA de l’aviation légère de
l’armée de terre (ALAT) vers l’antenne chirurgicale
aérotransportable (ACA) déployée sur le TCD Siroco. L’équipe
chirurgicale à bord du navire l’a immédiatement prise en charge et a
réalisé un 1er bilan de santé plutôt rassurant.
Arrivée à bord

Prise en charge médicale

-
Vidéo (site EMA) - Vidéo en
téléchargement
Format WMV / 8 mo -
Source Web /
Etat-major ministère de la défense
29 janvier 2010
Arrivé
dimanche 24 janvier à
Port-au-Prince, le TCD Siroco a
terminé le déchargement de son
fret humanitaire. A bord, son
hopital est en action.
Le
navire est au mouillage à dix
kilomètres de la côte et le
déchargement s'est fait grâce à
la battellerie (CTM - Chalands
de transports de matériel) ainsi
qu'un LCU américain.
2000
tonnes ont été débarquées en
trois jours. De la nourriture et
de l'eau données par les
associations caritatives de la
Martinique et de la Guadeloupe,
des médicaments, des unités de
traitement d'eau, des groupes
électrogène, des véhicules pour
la sécurité civile et les
gendarmes, une ambulance, des
camions de transport militaire.
"Le
déchargement du fret se fait par
CTM : les TRM 2000/ GBC 180 sont
chargés de palettes, 2 à 3
camions embarquent puis
débarquent au port maritime. Ils
forment ensuite un convoi de 4-5
camions qui déchargent
l'ensemble du fret au
détachement logistique français
monté à l'aéroport. Les
associations humanitaires
viennent ensuite récupérer le
fret" indique un
porte-parole de la marine.
Source Web
Secret défense
Le navire marseillais "le Siroco"
remplit à merveille son rôle d'hôpital flottant
Plus d'une vingtaine de
blessés, pour la plupart victimes de
fractures, ont été accueillis à bord du
transport de chalands de débarquement de la
Marine nationale (TCD) Siroco, depuis
son arrivée en Haïti et la capitale
Port-au-Prince devant laquelle il a
jeté l'ancre, le 24 janvier dernier. Le navire
dont la Ville de Marseille est la marraine, joue
ainsi pleinement son rôle de
bateau-hôpital ; l'une des nombreuses
missions pour lesquelles il a été conçu à la fin
des années quatre-vingt. Parmi les blessés
figure notamment la dernière survivante
du séisme, miraculeusement sortie des
décombres il y a deux jours par des secouristes
français, et qui se remet de son calvaire à bord
du Siroco, entourée d'un équipage aux petits
soins.
Concernant les 2
000 tonnes de marchandises apportées
par le navire, la totalité a maintenant été
déchargée et les marins viennent désormais
prêter main forte aux organisations humanitaires
présentes sur le terrain afin de
répartir cette aide et la distribuer à
ceux qui en ont le plus besoin. Un très
important convoi humanitaire constitué d'une
partie des camions militaires qui se trouvaient
à bord du Siroco et de véhicules de l'ONG
Handicap International est parti hier de Port au
Prince pour rejoindre le petit village
de Hinche, situé à environ 80 km de la
capitale, afin d'y installer un camp de
réfugiés. Ce village se situe en effet
sur un plateau épargné par la catastrophe et
beaucoup de familles haïtiennes sont venues s'y
installer. Quant à la durée de la mission du
Siroco en Haïti, elle n'a pas encore été
déterminée par l'état-major de la
marine qui suit l'évolution des besoins sur
place. Les 210 membres de l'équipage vont donc
devoir patienter encore un peu avant de
pouvoir retrouver leurs proches ; des
familles qu'ils ont quittées il y a maintenant
plus de quatre mois...
Source Web
1er bilan / Ambassade de France / Haïti
Le séisme
de magnitude 7 qui a frappé Haïti le 12 janvier à 16h53 (heure
locale) a fait plus de 100000 morts, 250000 blessés et au moins
800000 sans abris. Les dommages matériels sont évalués à 4 milliards
de dollars (56% du PIB d’Haïti). 225000 maisons d’habitations et
25.000 bâtiments de commerce ont été détruits partiellement ou
totalement.
1. Communauté française
Depuis le 13 janvier, cinq
rotations aériennes quotidiennes entre Haïti et les Antilles
françaises ont permis d’évacuer 1164 Français, 888 Haïtiens, 36
Européens et 56 ressortissants de nationalités tierces, soit un
total de 2144 personnes. 24 décès de Français sont à déplorer, et 10
disparitions. Plus de 18500 appels ont été reçus au Centre de Crise
entre le 13 et le 28 janvier.
2. La phase de première
urgence
La mobilisation de la France a
été immédiate. Premier pays à s’être rendu en Haïti dès le 13
janvier à 12h35 (heure locale), la France a déployé sur zone jusqu’à
1173 personnels français et 1682 tonnes de matériel humanitaire.
Dix avions affrétés par le
ministère ont permis d’acheminer 149 tonnes de matériels et 448
personnes en Haïti. Ces moyens ont également permis d’acheminer 63
travailleurs humanitaires avec près de 34 t de fret humanitaire.
Cinq rotations aériennes
militaires quotidiennes entre Haïti et les Antilles françaises ont
apporté 209 tonnes de fret humanitaire et matériels de première
urgence. Les rapatriements et évacuations ont été effectués par ces
mêmes moyens.
Deux bâtiments de la Marine
nationale, le "Siroco" et le "Francis Garnier" ont été engagés les
19 et 24 janvier, transportant 1324 tonnes de matériel et quatre
hélicoptères.
La phase de sauvetage des
populations, mise en oeuvre dès le 13 janvier par près de 250
sauveteurs de la Sécurité civile s’est achevée le 22 janvier. Après
avoir travaillé sur 19 chantiers, elle aura permis d’extraire 16
survivants des décombres.
L’assistance médicale aux
populations haïtiennes a débuté le 13 janvier. Elle est montée en
puissance le 18 janvier avec la mise en place d’un hôpital civil de
campagne (70 personnels médicaux), complétée par quatre détachements
militaires d’appuis médicaux (48 équipes médicales). Au total, les
160 personnels médicaux, incluant des effectifs venus des SAMU, ont
permis de réaliser près de 5000 consultations (dont, pour l’hôpital
de campagne, 931 admissions, 78 interventions chirurgicales et 185
hospitalisations).
Une station de potabilisation
d’eau a été installée le 16 janvier avec une capacité d’alimentation
de 20000 personnes par jour.
La cellule de crise ouverte au
CDC dès l’annonce du séisme a mobilisé 225 agents. En Haïti, la
mission d’appui et de coordination interministérielle mobilise sur
place 16 agents de renfort du Département.
3. De l’urgence à la
reconstruction
Les opérations de secours
s’achèvent. Le départ des moyens de sauvetage-déblaiement s’organise
progressivement. Une équipe de 24 sauveteurs reste toutefois sur
zone pour procéder aux recherches des corps sous les décombres.
L’aéroport serait rouvert au
trafic commercial le 3 février.
Le redéploiement progressif de
nos moyens aériens civils et militaires interviendra à court terme.
L’effort français se concentre
désormais sur le soutien aux populations :
Le
26 janvier, le bâtiment "Francis Garnier" a effectué une mission
d’acheminement d’aide humanitaire sur l’Île-à-Vaches et à
Port-des-Cayes.
L’Armée
de Terre contribue à l’aménagement d’un village de 600 tentes au
centre de Port-au-Prince sur le Champ de Mars qui permettra
d’accueillir 5000 personnes.
Un
village de tentes à Hinche réalisé par les moyens français sera
inauguré le 29 janvier en présence du Président Préval et de
l’Ambassadeur de France en Haïti.
La
France a décidé d’attribuer une aide alimentaire exceptionnelle d’un
montant de 2millions d’euros (1,7 million pour le PAM et 0,3 pour
ACF). Elle contribuera à hauteur de 10millions d’euros à l’appel
éclair lancé par les Nations unies.
Une
mission interministérielle pilotée par l’Ambassadeur Duquesne est
chargée de coordonner et de mettre en œuvre l’aide française, et de
préparer la conférence de New York sur la reconstruction en Haïti
prévue en mars 2010.
Notre
dispositif sur place est en train de s’étoffer pour répondre au
besoin de la reprise des activités de notre ambassade et à
l’engagement de la phase de reconstruction.
30 janvier
2010 Article cols
bleus Opération
séisme Haïti 2010 Francis Garnier et Siroco
engagés
Dans le cadre de l’aide décidée par la France au profit des victimes
du séisme qui a frappé Haïti le 12 janvier, les forces armées ont
déclenché l’opération Séisme Haïti 2010 pour fournir des capacités
de transport et d’intervention dans la première phase d’urgence des
opérations de secours. Les priorités sont d’acheminer des moyens de
secours pour assister les sinistrés, en particulier l’aide médicale,
alimentaire et sanitaire; de sécuriser les secours; de rapatrier nos
ressortissants; et de préparer l’organisation de l’aide humanitaire.
Les Forces armées aux Antilles (FAA) assurent un pont aérien entre
les Antilles et Haïti depuis le 13 janvier, des moyens maritimes
sont mobilisés pour acheminer de l’aide et des capacités
complémentaires. Les moyens militaires déployés en Haïti sont en
soutien de l’action internationale et du ministère des Affaires
étrangères et européennes, ils participent aux opérations de
secours.




Le TCD Siroco engagé pour Haïti

31 janvier 2010
le Commandant du Siroco a reçu le Commandant du Bâtiment USS BATAAN
à bord, et tous deux ont confirmé la fraternité maritime entre les
deux marines dans ces évènements tragiques
Texte original en anglais
"French Ship SIROCO hosted Captain of
USS BATAAN, 22 MEU and myself onboard for lunch where we reaffirmed
our maritime brotherhood as we work side by side in this tragically
amazing endeavor." -Commodore Tom Negus
Site officiel
USS BATAAN
Commodore Tom Negus
Source
Facebook / USS BATAAN
31 janvier 2010
Journal de Bord / Equipe médicale à bord
L’équipe de la 9e Antenne chirurgicale aérotransportable (ACA),
renforcée de 9 personnes, a été projetée en Haïti le 19 janvier. Son
objectif : activer le bloc chirurgical à bord du TCD Siroco.
Arrivées à Port au Prince le 21 janvier, les 21 personnes composant
ce détachement ont d’abord apporté leur aide à l’hôpital de campagne
de la sécurité civile avant de rejoindre le TCD le 24 janvier.
En 24h à peine, l’antenne chirurgicale
est activée, prête à recevoir les six premiers blessés embarqués dès
le 25. Ces haïtiens ont tous des fractures qu’il faut opérer
rapidement, liées au tremblement de terre. Dans l’après-midi, les
chirurgiens de l’ACA réalisent trois premières interventions, elles
représentent le début d’une vague continue d’arrivée et de départs.
Il existe cinq antennes chirurgicales aérotransportables en France.
Chacune d’elle est composée de deux chirurgiens (gastrique et
orthopédique), un médecin anesthésiste réanimateur, un infirmier de
bloc opératoire, deux infirmiers anesthésistes, deux infirmiers,
trois aides soignants et une secrétaire. Deux ACA sont en permanence
en alerte et une est projetée en permanence. Pour Haïti, l’Antenne
chirurgicale aérotransportable d’alerte a été renforcée d’un
psychiatre, d’un épidémiologiste, d’un manipulateur radio, d’un
technicien de laboratoire, de deux infirmiers et de trois aides
soignants.

Source Web
Partie 1 (janvier / juin) -
Partie 2 (juillet / décembre)
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