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- 2010 -

 

Partie 1 (janvier / juin)  -  Partie 2 (juillet / décembre)

 

3 janvier 2010 / Extrait journal de bord

Tout le monde vous le dira, dans la Marine, l’une des choses les plus importantes, c’est la restauration pour maintenir le moral de l’équipage à son meilleur niveau. Mais comme tout un chacun, lorsque approche la date de retour, le marin commence à faire attention et à vouloir retrouver une taille fine !

Plus sérieusement, il ne faut pas oublier que le sport est devoir du militaire, d’ailleurs évalué lors de tests annuels. Tout marin se doit en effet d’entretenir sa condition physique afin de maintenir son aptitude au combat.

A bord du Siroco, une séance de sport est organisée quotidiennement sur la plateforme ALFA dès que les activités et l’environnement le permettent. Pendant que certains suivent les séances de STEP ou BODY PUMP à une cadence quasi infernale, d’autres font de la course à pied au rythme de la musique, et tout ceci avec une vue imprenable sur l’océan, chose rare et fort appréciée par tous les marins. Le Siroco dispose également d’une salle de musculation bien fournie en rameurs, bancs et poids de musculation et autres appareils. Pour éviter un encombrement, qui peut être très rapide au vu de la taille de la salle, les horaires sont aménagés : pendant les heures de travail pour le personnel passager et hors heures de travail pour le personnel permanent. Pour ceux qui préfèrent la chaleur africaine, des rameurs et des vélos d’appartement sont disponibles dans le hangar véhicules.

Le sport dans la Marine ayant aussi pour but de renforcer l’esprit d’équipage, des tournois de sports collectifs sont organisés. Ainsi, au début de la mission, un concours de rameurs par équipes a été organisé. Contre toute attente ce sont les terriens du DETALAT qui l’ont gagné. Ils n’oublient pas de le rappeler de temps en temps !

Le football, sport roi dans beaucoup de pays, a donné lieu à des matchs à l’occasion de pratiquement toutes nos escales. Un tournoi de volley-ball s’est également déroulé sur une journée dans le radier. Lors de cette dernière compétition la lutte a été bon enfant, quoique acharnée entre les joueurs mais également entre supporters des équipes. A la fin des rencontres l’équipe des officiers remporta les lauriers des vainqueurs. La cohésion s’exerce aussi en force avec l’épreuve reine du tir à la corde. Organisé sur le pont d’envol, avec l’aimable concours des boscos (manœuvriers), six équipes diverses et variées (BSC, ALAT1 et ALAT2, OFFs, BIMA, ‘filles’) se sont affrontées en une remarquable épreuve de force, qui s’est finalement achevée par une finale mémorable « ALAT contre le reste du monde ».  Enfin 117 marins ont profité de l’escale à Lomé pour participer à un footing de masse de 4 kms avec la Marine togolaise. Les nombreux participants ont été ravis de partager ce moment sportif impressionnant et peu commun.

Mais la mission n’est pas achevée, il reste encore quelques semaines pour voir une nouvelle équipe gagner un nouveau tournoi ! Alors, que les meilleurs gagnent et que tout le monde s’amuse !

 

 

 

Source Web / Journal de bord - Marine Nationale

 

5 janvier 2010 / Extrait journal de bord

Retour sur le réveillon ! Nouvel an à Cotonou

Après un passage de Ligne équatoriale, un passage à une nouvelle année !

Cinq jours ! Cinq jours pour se détendre avant d'entamer la dernière partie de la mission Corymbe 100 !

Mais avant, chacun se prépare à l’accostage en apercevant les côtes béninoises déjà visitées un mois et demi plutôt. Pendant que les uns manœuvrent sous les ordres du commandant, les autres refont une petite beauté au Siroco. Tout doit être propre et disponible avant le départ des permissionnaires.

En milieu d’après-midi, marins et terriens retrouvent la terre ferme avec bonheur. Certains en profitent pour aller courir sur les belles plages de Cotonou en compagnie des crabes locaux. D’autres se rendent directement à leur hôtel pour profiter de la douce chaleur de l’Afrique et de la piscine.

En fait, pas vraiment le temps de trop s’arrêter les premiers jours : la fin d’année est proche, très proche, et il faut s’organiser. Les petits groupes formés s’informent, négocient et réservent dans différents restaurants. Ainsi, certains ont fêté le passage à la nouvelle année un pied en Russie, en Inde, en France ou plus typiquement en Afrique selon le restaurant choisi. Après un bon repas, beaucoup se sont retrouvés pour partager une soirée ensemble dans la joie et la bonne humeur.

Quelque soit la forme et l’organisation de la soirée, à 00h00, tous les marins et les terriens se sont retrouvés dans une seule phrase, transmise à toutes les familles et à tous nos lecteurs : «bonne année et meilleurs vœux pour cette nouvelle année ! ».

 

Source Web

 

11 janvier 2010 / Journal de Bord

Depuis 2 mois et demi que nous sommes partis maintenant, personne n’ignore plus la présence à bord de ces quatre curieux animaux que sont les deux GAZELLE et les deux PUMA du détachement ALAT. A la fois fascinants et intimidants, ils offrent au SIROCO une capacité aéromobile permettant de répondre à un large panel de missions allant du chenalage à l’évacuation de ressortissants ou de blessés.

 

Si les vols sont réguliers, ces quatre appareils nécessitent un travail permanent de la part des équipes de maintenance. Plus que trentenaires, les quatre hélicoptères demandent des attentions quotidiennes. Bichonnés par les pistes et les pilotes, lavés, nettoyés, recouverts d’une couche de protection saline et inspectés scrupuleusement, ce sont au strict minimum 2h de travail par jour qui sont nécessaires afin de garantir aux équipages la fiabilité de leur machine. Ainsi, toute journée de vol débute par une VAV, une visite avant vol au cours de laquelle les pistards GAZELLE et les MECNAV (comprenez les Mécaniciens Navigants) sur PUMA inspectent dans les moindres détails tous les ensembles (allant de la bulle aux moteurs, en passant par les rotors et les pales et le test des instruments de vol) de leur appareil, recherchant toute fuite, crique (petites fissures) et tout autre dysfonctionnement pouvant être source d’avarie en vol.

Au retour, après que les pilotes aient rendu compte au chef de piste de tout problème ayant pu apparaître au cours du vol, les mécaniciens vont s’afférer autour de la machine au cours de la VCV, la visite consécutive au vol, pour l’inspecter et vérifier que rien ne s’est détérioré. Ils réitèrent cette opération de manière plus approfondie à l’issue du dernier vol de la journée tout en préparant dans le même temps la journée du lendemain. En liaison avec les pilotes, les pistes gèrent aussi les ravitaillements en kérosène, la configuration de l’aéronef (son armement et ses optionnels tels que le treuil) et dirigent les quatre PONEV du détachement lors du dépliage-repliage des pales des PUMA Et lorsque les hélicoptères ne volent pas ? Là encore, les pistes vont s’employer à inspecter les machines afin d’en contrôler le bon état et de s’assurer qu’aucune avarie n’est apparue durant la phase de repos. Ainsi, quotidiennement, il y a toujours un mécanicien qui veille sur les aéronefs et qui œuvre afin de maintenir au plus haut la capacité de vol des machines.

Et lorsqu’une panne apparaît ou qu’un entretien particulier est nécessaire ? Le PRA (Peloton de Réparation Aéronefs), le deuxième niveau d’intervention, prend le relais. Les pistes, ayant établi un premier diagnostic, lui transfèrent l’hélicoptère en panne afin d’effectuer la réparation. Celle-ci peut concerner trois domaines, le domaine cellule et moteurs, le domaine avionique (celui des instruments de vol et des radios) et le domaine structure (la tôlerie). En fonction du domaine incriminé, le chef d’équipe spécialiste de ce domaine va alors confirmer le diagnostic préétabli et, à l’aide de ses mécaniciens, tout mettre en œuvre pour effectuer la réparation. Il va notamment faire appel à l’agent approvisionnement du PRA, qui gère l’ensemble des rechanges ALAT embarqués, pour obtenir la pièce à échanger. La réparation terminée, le mécanicien contrôleur la contrôle afin d’en garantir la fiabilité. Ensuite, une série de vols techniques va être ordonnée par l’officier mécanicien afin de s’assurer en vol que la réparation est bien effective et que plus aucune avarie n’indispose l’aéronef. En parallèle, toutes ces interventions seront inscrites dans la documentation de suivi de l’aéronef qui en retrace toute la vie. Ce n’est qu’à l’issue de ces vols et de ce travail de documentation que l’appareil sera de nouveau rendu à la piste et préparé pour le prochain vol. Avec un travail plus ponctuel mais plus lourd et plus conséquent, le PRA est l’autre maillon de la chaîne maintenance, complémentaire des pistes. Ainsi, jour après jour, ce sont 22 personnes professionnelles et passionnées qui s’investissent et qui œuvrent autour des quatre hélicoptères pour faire en sorte qu’ils puissent à tout instant décoller et accomplir leurs missions. Un travail qui, ne l’oublions pas, ne pourrait se faire sans les 17 « AVIA » du service Aviation qui mettent au quotidien leurs compétences et leur professionnalisme au service du DETALAT dans la mise en œuvre des plates-formes de vol et la mise à disposition d’une infrastructure et d’un environnement aéronautique de qualité.

Source Journal de bord / Siroco

 

 

11 janvier 2010 / Les cuisines à bord

A bord du TCD Siroco, comme à bord de n’importe quel navire, il y a les hommes qui font avancer le bateau et les hommes qui font avancer les hommes !

Les onze cuisiniers du TCD Siroco sont de cette seconde catégorie. Certains sont déjà très très expérimentés tandis que d’autres apprennent encore sous l’œil avisé du chef d’orchestre de la cuisine, le chef de cuisine, le PM FERREIRA pour qui « il est important de faire passer mon savoir et l’amour de mon métier ».

Ils sont à leur poste à 6h30 chaque matin, même en escale, même en journée du dimanche. Ils font cuire ce qu’ils ont préparé la veille selon les instructions Pour diversifier au mieux les repas des 300 personnes du bord, ils n’hésitent pas à s’écarter des recettes connues, à en mixer certaines autres et à faire marcher leur imagination.

Cette imagination et le savoir-faire de ces professionnels sont mis à rude épreuve lors des cocktails et des repas officiels. En effet, ces moments permettent « la mise en valeur du savoir-faire culinaire français » auprès des expatriés mais également auprès des autorités étrangères invitées. Nous avons ainsi eu la chance de goûter au tartare de saumon, des émincés de veau aux morilles, des brouillades d’œufs aux cèpes à l’huile de truffes, du risotto aux cèpes avec du mérou ou des gambas tous aussi délicieux les uns que les autres. En dessert, des plateaux recouvrent de pâtisseries au chocolat maison du chef cuisinier : mille feuilles, royal chocolat. Ces plats peuvent être un bon départ pour lier connaissance pendant les nombreux cocktails qu’à organiser le bord lors des escales. Et tous les convives ont été agréablement surpris de voir, et surtout goûter, la qualité des mets que peut proposer un bâtiment. La France et la bonne nourriture est une belle et grande histoire que les cuisiniers du Siroco font partager.

 

 

14 janvier 2010 / Communiqué Marine Nationale

La France envoie deux navires militaires en Haïti

(Communiqué Nicolas Sarkozy)

AFP - le 14 janvier 2010, 18h17

La France va intensifier son effort de secours en faveur d'Haïti, frappé mardi par un violent séisme, en y envoyant deux navires militaires, dont l'un sera doté d'équipements chirurgicaux, a annoncé jeudi le président français Nicolas Sarkozy.

Nicolas Sarkozy a indiqué que le navire Francis Garnier, actuellement "en alerte à Fort-de-France", en Martinique, dans les Antilles françaises, allait "faire route vers Port-au-Prince". Il a ajouté que le navire Sirocco, actuellement à Dakar, se rendrait également en Haïti. Ce bâtiment est équipé en particulier de "deux plateaux de chirurgie".

Le président français s'exprimait à l'issue d'une réunion avec plusieurs de ses ministres, destinée à augmenter l'aide à Haïti.

Marine Nationale - Force d'Action Navale

PAGES SPECIALES HAITI : ICI

 

Au départ de Dakar le 15 janvier, tout l’équipage du ‘SIROCO’ a souhaité une très bonne mission à l’équipage de la ‘FOUDRE’ : Bon vent, bonne mer la ‘FOUDRE’ !

Source Journal de bord

 

15 janvier 2010 Journal de bord

La passerelle du Siroco

« Communication de la passerelle, nous sommes aujourd’hui le lundi 11 janvier, le soleil est présent et la mer calme. Les activités de la journée seront…. ».

Placée au plus haut du bâtiment, afin d’avoir la meilleure vue possible sur la mer, la passerelle est le système nerveux du navire : c’est d’elle, en mer, qu’est dirigé le Siroco et c’est d’ailleurs en son centre que trône le fameux fauteuil du « Pacha », le commandant du navire.

Elle est animée par sept marins en temps normal, mais son effectif peut largement dépasser les douze personnes lorsque la bateau navigue dans des situations dangereuses : ravitaillement à la mer (RAM), navigation en eaux resserrées (NAVRES) en arrivant dans les eaux peu profondes. Ils sont tous, à l’exception bien entendu du commandant, sous les ordres de l’officier chef du quart (OCDQ). Celui-ci est responsable du suivi de la route ordonnée par le Pacha, du bon déroulement des opérations du bâtiment et de la sauvegarde du bâtiment.

Pour l’aider à mener à bien sa mission, l’OCDQ est assisté de six marins :

- le transmetteur d’ordres dit « TO », il est en contact avec le PC Machine, Electricité et Sécurité (PC MES) et lui transmet les ordres donnés par l’OCDQ : notamment l’allure.

- le barreur, chargé de suivre le cap donné par l’OCDQ. Son rôle lui demande une concentration de tous les instants, plus particulièrement pendant le « zérac » : le quart redouté de minuit à quatre heure du matin. Etant donné la difficulté de rester concentré pendant quatre heures d’affilées, et afin de prévenir d’éventuels accidents, les barreurs sont toujours deux et peuvent donc se relayer pendant le quart : « peut on effectuer une relève de quart ? », l’autre barreur jouant le rôle de planton lorsqu’il ne barre pas.

- l’adjoint de quart, chargé de s’occuper du positionnement du navire sur les cartes en faisant des points, de la bonne préparation des activités en suivant une chronologie particulière très stricte en fonction des situations grâce à des planchettes préétablies et des diffusions sur le bâtiment. Ainsi, la vie à bord est rythmée par des : « interdiction de circuler sur tout le bord, y compris sur les extérieurs, manœuvre aviation en cours », « la demi bordée Alpha au poste de navigation », « premier service paré, bonne appétit ». Il existe une diffusion particulière : le branle-bas. En fait, ce n’est ni plus ni moins que le réveil. Cependant, dans certaines circonstances, l’OCDQ peut permettre un réveil « en fanfare », avec une musique de son choix pendant une minute. C’est la minute pour que tout le monde se lève de bon pied, de bonne humeur, donc elle est très importante ! L’adjoint de quart est également chargé de la communication avec le reste du navire, en particulier la veille et les opérateurs radars du central opération (CO) : « A tous d’abri ».

- le planton qui assiste l’adjoint de quart en effectuant les diffusions et les communications lorsque ce dernier est occupé. La nuit, il est aussi chargé de réveiller, à la fin de chaque quart, les membres de l’équipage effectuant le quart suivant.

- les veilleurs, au nombre de deux : le chef de veille nautique et le veilleur. Placés dans un abri au dessus de la passerelle et équipés de jumelles, normales de jour et de vision nocturne la nuit, ils surveillent la zone autour du navire : bâtiments (notamment ceux n’apparaissant pas au radar car trop petits), objets flottants, etc. et en rendent compte à l’OCDQ.

Source Web / Journal de bord

 

 

16 janvier 2010 / Fin mission Corymbe 100

La fin de la Corymbe 100 approche à mesure que le ‘SIROCO’ remonte les côtes africaines. La césure se fait progressivement, comme pour habituer le marin à se faire à l’idée de la fin de la mission.

Enfin, l’arrivée tant attendue à Dakar, signal de la passation de suite à la ‘FOUDRE’ qui n’attend qu’une chose, entamer sa Corymbe 101. La valse des camions, grues, commence pour débarquer l’ensemble du matériel des différents lots Corymbe. Un gros travail de reconditionnement est effectué par le bord en un temps record. L’accueil de l’état major de la ‘FOUDRE’ pour un briefing sur le déroulement de notre mission, marque réellement la fin notre CORYMBE.

30 janvier 2010

Source US

 

 

 

 

 Le Siroco était à Haïti

PAGES SPECIALES

15 janvier 2010 - 5 Mars 2010

Interview CDT / Retour d'Haïti

 

 

 

   

Source Journal de bord / Siroco

 

4 mars 2010

Fin de mission pour le TCD Siroco / Extrait journal de bord

Une fois passée la 'porte' de la Méditerranée, Gibraltar, oubliés les 12 jours de la deuxième traversée de l'Atlantique : les 4 derniers jours furent les plus pénibles pour les estomacs en raison de la forte houle alliée au vent orientés trois quart arrière du SIROCO, le faisant danser joyeusement ! Cette fois, c'est la bonne, le SIROCO rentre au port base! Après 5 mois d'absence, 2 missions complètement différentes, les marins ont la tête chargée de souvenirs et ont assurément changé. Non pas physiquement, mais certainement leur vision du monde les entourant, avec l'émotion et la fierté d'avoir participé à une mission comme 'Séisme Haïti' et la rencontre de l'Afrique avec 'Corymbe 100'. Tous sont maintenant pressés de retrouver le port base et les familles qui les attendent sur le quai...

Une page de ce blog se tourne, d'autres restent à écrire, la vie du SIROCO et de ses membres d'équipage continue!

Source Web

 

26 mars 2010

A l'honneur grâce à deux élèves marseillais

Extrait Cols Bleus

Remerciements Dominique duriez

 

7 mars 2010

Photos du Siroco à son arrivée à quai à Toulon

Remerciements J. H.

Article presse / Var Matin

La silhouette grise du Siroco a pénétré dans la base navale hier matin, à 8 h 30. Quelques minutes plus tard, des hommes aux traits tirés descendaient la coupée. Après 14 jours de mer, 8 700 km de navigation, six mois de missions... et une tempête « impressionnante » à l'approche des côtes françaises, le temps des vacances semble enfin arrivé pour les 230 hommes d'équipage.

Parti le 13 octobre dernier en Afrique de l'Ouest, le Transport de chalands de débarquement (TCD) aurait pourtant dû revenir dans le Var à la mi-janvier. Mais quelques jours après le terrible séisme qui frappe Haïti, le navire, alors en escale à Dakar, est « retaské » par l'Etat-major direction les Caraïbes. À cette date, c'est en effet le navire de la Marine nationale « le plus disponible, le plus près de la catastrophe et le plus adapté à ce type de mission humanitaire. »

« Ce bâtiment est une véritable boîte à outils », résume encore son commandant, le capitaine de vaisseau Damien Lorge. Le TCD dispose en effet d'infrastructures médicales (2 blocs chirurgicaux et 50 lits d'hospitalisation), de capacités de transport de fret et de passagers importantes. Il emporte également 4 hélicoptères (2 Puma, 2 Gazelle).

À bord, 43 opérations chirurgales réalisées

Une fois l'Atlantique traversé, le Siroco récupère d'abord en Martinique des moyens de déblaiement, des véhicules des forces armées aux Antilles, des vivres, de l'eau et du fret humanitaire. Il arrive finalement à Port-au-Prince le 24 janvier. Le port de la capitale entièrement détruit, ses capacités amphibies (1) lui permettront tout de même de débarquer ses 2 500 tonnes de fret.

L'hôpital du navire fonctionne rapidement à plein régime. En complément de celui de la sécurité civile, installé sur l'île, il prend en charge les interventions « lourdes ». Les blessés sont amenés par hélicoptères, lesquels servent aussi à des missions de reconnaissance de sites isolés.

À bord, la 9e antenne chirurgicale aérotransportable (ACA) est à pied d'oeuvre. Elle réalisera 43 interventions chirurgicales - des amputations pour la plupart - au profit des victimes. Une première dans l'histoire de la Marine nationale. L'ACA prendra aussi en charge la dernière rescapée haïtienne extirpée des décombres (voir encadré).

« Le navire a également servi de zone de régénération pour le personnel français qui se trouvait là-bas depuis longtemps », explique encore le commandant. « On les remettait « en état » avec une nuit de sommeil, un bon repas, une douche... »

Coups de main à l'hôpital de la sécurité civile ou auprès des populations sans abris : à terre non plus, les marins ne chôment pas. « Je voulais vraiment qu'une partie de l'équipage puisse voir la difficulté et la misère, poursuit Damien Lorge. Qu'ils se sentent vraiment investis dans cette mission, leur mission... »

Petit à petit, les ONG prennent le relais sur le terrain et le Siroco devient moins utile. Fin février, il est temps de reprendre la mer direction Toulon. Et, pour l'équipage, de goûter bientôt un repos bien mérité.

1. La mise à terre s'effectue au moyen de chalands de débarquement transportés dans un bassin intérieur appelé « radier ».

Ma. D. / Source Web

 

Avril 2010

PMM Evian à bord

 

 

3 mai 2010

Médaille commémorative française avec agrafe « Haïti »

Le ministre de la défense,
Vu la loi n° 2005-270 du 24 mars 2005 modifiée portant statut général des militaires ;
Vu le décret n° 95-1098 du 9 octobre 1995 portant création de la médaille commémorative française ;
Vu l'arrêté du 11 février 1997 modifié portant création de la médaille commémorative française avec agrafe « Haïti »,
Arrête :

Article 1

L'article 2 de l'arrêté du 11 février 1997 susvisé est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Pourront également prétendre à l'agrafe "Haïti” les personnels qui ont pris part à l'opération "Séisme Haïti” qui s'est déroulée du 12 janvier au 24 février 2010, pendant une durée minimale de quinze jours, sur l'ensemble du territoire et des espaces aériens et maritimes de la République d'Haïti et de la République dominicaine. »

Article 2

Les autorités ayant reçu délégation du ministre de la défense sont chargées, chacune en ce qui la concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 20 avril 2010.
 

Source Web

 

 

1er juin 2010

Cérémonie à Clermont-Ferrand

Devant le monument aux morts de Clermont-Ferrand, si loin de son milieu naturel, le commandant et une délégation du TCD « Siroco » ont participé à l’hommage « aux 80 marins et aux centaines d’artilleurs et de fantassins des deux glorieux régiments clermontois, régiments d’Auvergne, du 16éme régiment d’artillerie et de 92éme régiment d’infanterie » morts lors du torpillage du « Siroco » le 1er juin 2010. Ce 70éme anniversaire de la disparition du torpilleur T62 « Siroco » lors de l’évacuation de Dunkerque, lointain ancêtre du TCD « Siroco », fut l’occasion de rappeler l’histoire des bâtiments ayant porté le nom « Siroco » et les liens étroits qui unissent la Marine et l’Armée de Terre. Ainsi faut-il se rappeler des 3 autres bâtiments de la Marine Nationale qui ont porté ce nom : un contre torpilleur de 1901 à 1925, le torpilleur T62 de 1925 à 1940 et enfin le torpilleur « Le Corsaire » rebaptisé le 1er avril 1941. Etaient présents pour cet hommage, outre les marins du TCD « Siroco », une délégation du 92éme RI de Clermont-Ferrand, une délégation de la préparation militaire marine de Clermont-Ferrand ayant été accueillie et logée à bord fin avril, de nombreuses associations d’anciens combattants, des représentants de la ville, le préfet d’Auvergne et des descendants de militaires ayant péri lors du naufrage du torpilleur « Siroco ». Après la cérémonie, un cocktail a eu lieu dans la magnifique mairie de Clermont-Ferrand où l’on se préparait à fêter un autre évènement : la victoire de l’équipe clermontoise de rugby au top 14.

Source web

 

9 juin 2010

Des marins du TCD Siroco sur les champs élysées

L'opération humanitaire à Haïti sera aussi représentée, avec des éléments de l'UISC 7, du TCD Siroco, et du 33e RIMa.

Source / Le mammouth

 

 

11 juin 2010

Entré dans la Marine Nationale le 1er décembre 1981 par l’Ecole de Maistrance, le major L’Hénaff a embarqué le vendredi 11 juin 2010 sur le CTM venu le chercher sur le quai pour saluer, comme tous ses camarades et supérieurs, une longue et belle carrière au sein de l’institution.

Arrivé au bout de son engagement personnel en intégrant le corps de major, il a pu faire évoluer ses compétences et ses responsabilités tout en satisfaisant ses envies de « terres lointaines » en embarquant de nombreuses fois. De toutes ses affectations à la mer (Jules Verne, Foudre, Chamois, Persée, Verseau) il a gardé la passion de son métier et l’envie de transmettre son savoir faire aux plus jeunes. Arrivé au terme de sa longue route dans la Marine, sa dernière affectation a encore pu le surprendre et animer sa passion : Afrique et Haïti seront le point d’orgue de cette affectation.

   

Source web

 

 

14 juin 2010

Rencontre avec les élèves de l'école de Provence de Marseille

   

Après de longs échanges par lettres, la satisfaction des correspondants et de l’équipage est grande de pouvoir enfin voir les élèves de CM2 de l’Ecole de Provence de Marseille qui suivent le « Siroco » depuis septembre. Lundi 14 juin, un bus s’avance sur le quai Dupuy de Lôme de la base navale. Une trentaine d’enfants en sort, tous excités, les yeux pétillants de malice et de curiosité. Le bord les attend de pied ferme et notamment une petite dizaine de personnes qui va leur faire découvrir le « Siroco ». Parmi elles, les trois personnes avec lesquelles ils ont échangé de nombreuses lettres durant la mission pour leur permettre de découvrir le quotidien de marins embarqués. A peine ont-ils le pied posé sur la plateforme Zulu que le commandant leur souhaite la bienvenue et leur indique les règles de sécurité de base qu’ils devront observer toute la journée.

Après la formation des groupes, les élèves vont à l’assaut du « Siroco » à travers des présentations, des questions - réponses et des jeux ludiques. Ils eu à retrouver sur une carte toutes les escales effectuées par le « Siroco » au cours des dernières missions, équiper un pompier, situer les endroits importants du « Siroco »… Force est de constater qu’il a été difficile de trouver un vainqueur tant leur connaissance du bâtiment était grande. Après le déjeuner, quatre marins du « Siroco » ont accompagné les élèves à la découverte de l’histoire de la Marine Nationale au Musée de la Marine de Toulon.

Puis le 17 juin 2010 ...

 

Le jeudi 17 juin, ce fût au tour d’une délégation du « Siroco », composée du commandant et, fort logiquement, des trois correspondants, d’aller à la rencontre du quotidien des élèves. Fort Heureux de pouvoir découvrir le cadre scolaire des élèves, les membres de la délégation ont connu un accueil très chaleureux et enthousiaste des élèves et des membres du personnel éducatif de l’école. Les élèves ont présenté des travaux pratiques, petites expériences qu’ils avaient étudié en classe (la poussée d’Archimède, une boussole artisanale). Ils ont ensuite joué des petites scènes de théâtre comme « La sorcière amoureuse », « Salambo », « l’histoire télégramme » et « Monstres à gogo » toutes aussi drôles les unes que les autres.

Après un petit intermède musical, le classique jeu de questions / réponses a commencé. Le panel de questions a été très large, allant des questions ‘classiques’ aux questions plus surprenantes : « combien pèse le bateau ? », « 12000 tonnes, c’est avec ou sans l’équipage ? », « si on remplit trop le radier, le bateau peut-il couler ? », « lorsque vous faites des exercices contre les incendies, vous faites des vrais feux exprès ? ». A l’heure du déjeuner, toutes les questions avaient trouvé une réponse satisfaisante à leurs yeux et les élèves comme les invités du « Siroco » étaient fiers d’avoir participé à cet échange qui marquera chaque protagoniste. Invités à déjeuner en compagnie des professeurs, la délégation du « Siroco » est repartie peu après vers le port base, avec le sentiment justifié d’avoir satisfait la curiosité des élèves et fait vivre le parrainage de l’école de Provence, favorisant ainsi le lien si important armée / nation.

Source web

 

Partie 1 (janvier / juin)  -  Partie 2 (juillet / décembre)

 

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