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Actualités / Photos

 

- 2010 -

 

Partie 1 (janvier / juin)  -  Partie 2 (juillet / décembre)

 

Mission Corymbe / Dernier trimestre 2010

 

105’, le chiffre promet d’être exceptionnel, un grand cru peut être.

Seulement quatre ‘corymbe’ et sept mois séparent la dernière mission du SIROCO ‘séisme Haïti 2010’ (prolongation de la corymbe 100) de son départ le 1er octobre 2010. L’impatience des marins et leur motivation sont grandes après un mois de septembre très chargé en activités de mise en condition opérationnelle du bâtiment. Le SIROCO part pour deux mois et demi vers les rivages de l’Afrique de l’ouest : voyage vers l’inconnu pour beaucoup de membres de l’équipage nouvellement embarqués et pour certains fraîchement sortis de l’école.

Le vol des hélicoptères PUMA et GAZELLE qui rejoignent le bord pour la mission après l’appareillage, permet, tel un vol d’oies sauvages, de placer le début de mission sous les meilleurs auspices. Embarqués au préalable, les CTM (chalands de transport de matériel) et la SNP (section navale de plage) de la FLOPHIB (flottille amphibie) qui les accompagnent font déjà partie intégrante du décor du bâtiment amphibie. Les hommes d’équipage se connaissent et ont souvent travaillé ensemble, notamment lors de la dernière mission, mémorable pour tous. Ces moyens sont indispensables au TCD pour accomplir les missions qui lui sont normalement dévolues : projection de troupes avec leurs véhicules par des moyens nautiques et aériens, transport opérationnel, évacuation de ressortissants, ou encore actions humanitaires comme ce fut le cas janvier – février 2010 à Haïti.

Deux changements de fuseaux horaires et plusieurs milliers de nautiques déjà parcourus nous mènent tout droit à la ‘porte’ de l’Afrique : Dakar. Cette première escale est consacrée à la relève de l'aviso ‘Commandant Blaison’ qui vient de réaliser près de 4 mois de présence dans la zone.

Demain verra l’appareillage du SIROCO vers l’inconnu et les surprises que peuvent recéler l’Afrique et la mission de présence permanente ‘corymbe’.

Source journal de bord

 

Escale à Dakar

L’escale de Dakar offre une opportunité de coopération avec les FAS (forces armées sénégalaises) dans le domaine de prédilection du bâtiment : l’amphibie. Dans la perspective de l’exercice de l’initiative amphibie européenne (IAE) EMERALD MOVE, qui doit se dérouler au mois de novembre sur les côtes sénégalaises, le SIROCO et l’EDIC SABRE, pour une de ses dernières sorties sous les couleurs françaises, sa cession à la marine sénégalaise doit avoir lieu début décembre, participent ainsi à l’exercice amphibie « NARVAL ».

Les conditions de mer, généralement clémentes sous le vent de l’île de Gorée, sont plus rudes qu’à l’accoutumée : une houle croisée rend périlleux l’embarquement en porte à porte depuis l’EDIC SABRE d’une compagnie de militaires sénégalais, venus avec leurs véhicules pour la première fois sur un bâtiment amphibie de la taille du SIROCO. Cet entraînement rendu difficile par la météo capricieuse, est complété par la présentation des principales fonctions opérationnelles du bâtiment illustrée par une visite du bord.

Au-delà de cet objectif de préparation d’une centaine de militaires sénégalais, qui ont ainsi été formé au B.A.BA de l’opération amphibie, une autre ambition était poursuivie : compléter la formation du futur commandant sénégalais du SABRE et de ses homologues de l’EDIC sénégalais KARABANE aux manœuvres très techniques de porte à porte. Grâce à Eole et Neptune, la mission est accomplie.
 

 

Source journal de bord - 17 octobre 2010

24 octobre 2010

Déclaré apte à effectuer des missions opérationnelles à la fin de la période de mise en condition opérationnelle (MECO), l’équipage ne s’est pas reposé sur ses lauriers : la qualification opérationnelle n’est que le point de départ de la mission.

Tel un sportif de haut niveau, l’équipage s’entraîne de manière constante afin d’atteindre les meilleures performances pour être capable, en équipage, de faire face à toutes les situations que peut rencontrer un bâtiment à la mer en mission opérationnelle. Pour réussir, l’exigence est portée au maximum. Mais outre l'entraînement, l'accroissement des connaissances des marins par la formation doit aussi être poursuivies. Les détonations se succèdent. Les salves ne s’arrêtent que pour laisser passer les bancs de dauphins, que nous croisons régulièrement. La ‘BéPé’ (brigade de protection), la ‘FLOPHIB’ (flotille amphibie), les officiers de garde, maîtres de quart, OPSC (officiers de permanence service courant) se sont donnés rendez vous sur les plages arrières pour entretenir leur CATI (certificat d’aptitude au tir) en prenant pour cibles des bidons tractés dans le sillage du SIROCO. D’autres jours verront des configurations et des tirs avec des armes différentes : tout y passe, 30 mm, 12.7 mm, 7.62 mm, 5.56 mm, 9 mm sur des ballonnets flottants ou des cibles remorquées. Le maniement des armes, outre le besoin d’entraînement des personnels, rappel à tous le statut de militaire et la lourde responsabilité de leur mise en oeuvre éventuelle.

Pour la ‘BéPé’ et l’équipe de visite, la formation prend également d'autres formes : cours de TIOR (techniques d’intervention opérationnelles rapprochées), mécanisation de VISITEX (exercice de visite). Toujours dans le même but, se préparer à une intervention réelle, l’équipe de visite ‘drille’ (de l’anglais /to drill/, s’entraîner) son déplacement dans un bateau ainsi que la prise en compte de l’équipage. Quelques cas non-conformes permettent de tester les réactions des uns et des autres, étant entendu que les ‘cas réels’ ne se passent jamais comme à l’entraînement.

     

Le feu n’a pas de secrets pour eux et n’est pas semblable à celui évoqué dans le paragraphe précédent : les ‘sécuritards’ se chargent d’organiser la formation et l’entraînement de l’équipage au combat contre l’un des ennemis les plus redoutés à bord d’un bateau : le feu. Enchaînant les exercices sécurité, testant les réflexes acquis durant la MECO ainsi que l’organisation sécurité du bord, l’équipage se prépare tous les 2 jours à cette menace constante qu’est l’incendie. La ‘sécurité est l’affaire de tous’, cette phrase prend toute sa dimension lorsque l’on tient la manche d’attaque, dans un compartiment quasiment inaccessible, engoncé dans sa tenue de pompier lourd. Les litres d’eau ainsi perdus sont sacrifiés à la maxime ‘entraînement difficile, guerre encore plus difficile’.

Plus conventionnelle mais non moins essentielle, la formation organique du personnel fait travailler l’intellect des marins. La formation ‘organique’ est à la fois la recherche de l’adéquation du marin à son poste, et sa progression personnelle (accès aux cours du BAT, BS). Pour ce faire, de sympathiques bénévoles ont créé ‘l’université SIROCO’, où les élèves reçoivent attentivement l’enseignement des ‘professeurs’. Le PPT projeté par un vidéoprojecteur a remplacé le tableau noir, mais le principe reste le même : acquérir et développer ses connaissances en mathématiques ou français, pour atteindre le niveau requis pour l’accès aux cours du BAT ou du BS. Certains soirs de briefing, un exposé bien senti sur un sujet de choix complète la culture générale des participants.

Bien formé et entraîné, l'équipage est en mesure de transmettre son savoir et toute l'expérience acquise durant les PIO (périodes d'instruction opérationnelle) pour les militaires des pays d'escale.

Source Journal de bord

 

2 novembre 2010

Nouvelles du blog de l'école / Ville marraine / 7ème 2

Vous avez reçu un premier courrier écrit par un marin du T.C.D.Siroco. En voici un extrait:

"Bonjour à tous!
Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi, mais je vous avais fait visiter le Siroco quand nous avions navigué de Marseille à Toulon.
Nous voilà partis depuis un mois, il est temps de vous raconter nos péripéties...."

Qui a bien pu vous écrire? Mathieu? Solène? Quelqu'un d'autre?

La réponse et la suite du courrier vous attendent à la rentrée!

Source web

 

16 novembre 2010

Dakar, Terre d'asile

Une fois de plus, nos pérégrinations, après une période de 15 jours à la mer, nous amènent à retrouver les amers bien connus de la baie de Dakar.

Le chenalage devient habituel et c’est quasiment seul que le bâtiment retrouve les lignes d’eaux qui le conduisent directement au port de Dakar. Un seul changement notable à observer : le quai. Alors que les deux précédentes escales, le bâtiment était au quai n°2 du port de commerce, il retrouve cette fois ci le quai ‘grand Wharf’ de la base navale de Dakar. Ces derniers temps, le personnel de l’unité marine, de la DICOM et l’ensemble des FFCV (Forces Françaises du Cap Vert) étaient bien occupées avec l’organisation et la logistique de l’exercice EMERALD MOVE, familièrement appelé ERMO 10, de l’initiative amphibie européenne. Regroupant une dizaine de bâtiments amphibies et de combat de 6 nations (Pays-Bas, Italie, Sénégal et France), cet exercice de dimension internationale concerne 5 000 militaires, qu’ils soient sur le terrain (105 véhicules déployés, 2500 hommes débarqués), sur mer ou dans les airs (18 aéronefs engagés).

Non loin du ‘théâtre d’opérations’ de l’exercice, qui voit naviguer la FOUDRE, sistership du SIROCO, ce dernier poursuit sa mission Corymbe. Une des activités de celle-ci réside dans l’organisation de PIO (périodes d’instruction opérationnelle) au profit des forces armées locales.

Cette fois ci, les PIO concernent le domaine de la protection défense avec la protection d’un bâtiment au mouillage. Les ‘élèves’ semblent très attentifs aux explications de l’EV Carnot, la mise en pratique permet une restitution quasi immédiate de ce qui a été appris.

Le plastron du SIROCO, mis en place pour l’occasion, a pu montrer un niveau d’opposition réaliste, permettant un entraînement efficace de l’élément des forces sénégalaises venu s’entraîner à bord.

Réalisme, c’est également le maître mot des entraînements sécurité menés par le MP Tardy et l’EV Samtmann. La formation théorique permet d’échanger, et de remettre à plat la méthode qui va être déroulée lors de la partie ‘exercice’.

Le bord ne s’étonne plus des coups de klaxon retentissant dans le bord, suivis du traditionnel « pour exercice, alarme incendie en …. » : le déroulé régulier des exercices sécurité, tant au profit des sénégalais que de la programmation du bord permet à tous de connaître les réactions adaptées. Ce sont ces réactions que les marins sénégalais sont venus tester et éprouver avec nous, pour les pratiquer et éventuellement en tirer des leçons toujours profitables.

L'entraînement se poursuit également pour le bord avec l'exécution d'un exercice de déminage de niveau 2, avec intervention du GRIN Cap Vert. A l'instar de notre dernier passage en terre dakaroise (Corymbe 100), la simulation de découverte d'un colis piégé à bord débute soit par une alarme intrus, ou d'une dénonciation téléphonique. Un peu comme le 18 pour les pompiers, le numéro du GRIN est important à conserver à portée de main lorsqu'il s'agit d'une alarme NEDEX. Rapidement sur place (l'unité marine n'est qu'à 500 m...), un démineur s'équipe en tenue de 'robocop'. Seules les mains, extrêmement utiles pour les manipulations délicates, ne sont pas protégées par du kevlar ou des plaques balistiques.


La phase, déjà impressionnante, de la reconnaissance et du déminage 'in situ' du colis piégé n'est rien comparée à la partie 'neutralisation' du colis. Comprendre, la destruction du colis piégé.

L'exercice sera certainement reconduit l'année prochaine, à la faveur d'une prochaine escale à Dakar, quasi deuxième port d'attache du bâtiment.

Source web



 

 

Partie 1 (janvier / juin)  -  Partie 2 (juillet / décembre)

 

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