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- 2009 / Partie 2 -

 

Partie 1 (janvier / Avril)  -  Partie 2 (Mai / ..)

 

24 décembre 2009 / Journal de bord

Briefing météo du 24 décembre, la grenouille annonce : « aucun impact sur les activités aéronavales et le Père Noël pourra poser son traîneau sans problème sur le pont ! » tandis que des images animées de Père Noël se baladent sur ces diapos.

Au tour du QM Gobeau de présenter les bâtiments militaires présents dans la zone avec pour l’occasion, un bonnet de Père Noël sur la tête. Le commandant étonné lui demande, « il ne s’allume pas ? ». Le QM Gobeau, en joignant le geste à la parole, répond « mais si ! ».

Le ton est donné pour cette soirée particulière à bord !

Après la messe de la veillée de Noël,

un pot rassemblant tout l'équipage est organisé dans le hangar hélicoptères. Ce moment de convivialité commence par un discours du commandant exprimant sa compréhension face à l'émotion légitime que l'on peut ressentir à passer un Noël loin des siens mais rappelant néanmoins que le professionnalisme et le dévouement dont nous devons faire preuve sont des exigence inhérentes à notre métier qui trouve son aboutissement ici, au large des côtes africaines, où nous sommes présents en mission pour représenter les intérêts de la France. Après ce mot du commandant, la chorale de Noël, qui répète depuis quelques semaines, entonne plusieurs chants de circonstance.

Tout le bord écoute et profite de ce temps pour penser à sa famille.

Le repas de Noël se déroule ensuite dans la joie et la bonne humeur dans les carrés avec au menu du foie gras, un feuilleté aux gambas, de la biche avec des pommes de terre et pour finir, la traditionnelle bûche de Noël !

Joyeux Noël !

 

Source Journal de bord / Marine Nationale

16 au 20 décembre 2009

Escale à Pointe Noire - Congo

Après l'intense activité de l'exercice M'Bira au Gabon, l'escale de Pointe-Noire (Congo) a été un moment de repos largement apprécié par l'équipage. Le calme de cette petite veille congolaise dont l'activité économique est majoritairement tournée vers l'exploitation pétrolière et l'accueil chaleureux de la communauté française auront fait de cette escale l'une des plus appréciée de la mission. Ainsi quelques chanceux ont pu découvrir la ville de "haut", à l'aimable invitation du président de l'aéroclub de Pointe-Noire pour un vol en ULM.

Depuis cet observatoire privilégié, ils ont pu profiter d'un panorama unique sur la pointe Indienne, qui est la plus belle plage de la région, et les magnifiques gorges de Diosso  situées à une vingtaine de kilomètres de la ville.

Mais un autre visite aura retenu l'attention, celle de la plateforme pétrolière Moho-Bilondo. Entrée en exploitation en avril 2008, cette unité de production pétrolière exploite par 650 mètres de fond un vaste gisement à 80 kilomètres des côtes congolaises. Constituant le premier champ offshore profond du Congo, elle préfigure d'une étape nouvelle du développement du pays grâce à l'or noir.

   

Source Web

22 décembre 2009 / Extrait journal de bord

Exercice M'BIRA : des combattants venus de la mer

Après notre escale à Port Gentil au Gabon, nous entamons en vaste exercice amphibie en coopération avec les forces françaises du Gabon (FFG) stationnées à Libreville, les forces gabonaises et des forces hollandaises venues s’entraîner aux manœuvres amphibies.

Le scénario est le suivant : en vu d’éradiquer un groupe de rébellion armée de la frange côtière du Golfe de Guinée, une opération tripartite et interarmées de courte durée est mise en place pour détruire la base de ce groupe et ses stocks logistiques.

Le TCD Siroco a alors un rôle majeur dans la préparation des sites de plageage puis dans la projection des forces. Ainsi, pour la préparation des sites de plageage, dès le petit jour les équipes de manoeuvres sont à leur poste. L’ordre de ballastage est donné. L’eau s’engouffre dans le radier et le Siroco s’enfonce dans les eaux. La SNP (section navale de plage) est alors mise à l’eau pour la reconnaissance du site de plageage puis sa préparation de nombreux troncs d’arbres échoués doivent en effet être déplacés pour permettre le passage ultérieur des véhicules.  « Sans préparation de la plage, pas de débarquement possible » : le MJR Le Goff, chef de la SNP, nous résume ainsi le rôle fondamental de la SNP pour une opération amphibie réussie. Les aléas peuvent être nombreux : ensablage de l’engin déroulant le tapis de fer qui doit permettre le passage des véhicules à roues sur le sable, avarie sur un CTM, rouleaux rendant difficile le plageage des CTM, remontée de fonds, présence d’obstructions sous-marine.  Après cette reconnaissance initiale, retour vers Libreville pour l’embarquement des troupes en vue du jour ‘J’ du débarquement des forces pour lancer l’offensive contre les forces ennemies. Le SIROCO mouille à trois nautiques du point d’embarquement des troupes après un chenalage d’une heure dans l’estuaire de Libreville. Les CTM sont alors déradiés et entament une noria qui permettra d’embarquer la force multinationale. L’effectif total embarqué à bord du SIROCO se trouve ainsi porté à presque 500 et une autre organisation de la vie à bord se met en place pour accueillir les passagers du mieux possible.  Le 8 décembre au soir, le dernier grand briefing a lieu. Chaque force est représentée dans l’auditoire pour prendre les dernières consignes. Tout l’équipage se tient près.

La phase finale de l’exercice débute le 9 décembre alors que le soleil ne s’est pas encore levé. Après une phase d’approche durant laquelle la discrétion ne doit pas être rompue pour conserver l’effet de ‘surprise’, nécessaire au bon déroulement du débarquement, le SIROCO s’enfonce à nouveau dans les eaux pour laisser son « système d’arme » s’échapper de ses entrailles. Après la mise à l’eau de la SNP à 3h00 alors que le bâtiment est encore à une dizaine de nautique de la côte tout feux masqués, c’est au tour des CTM de s’élancer à 5h30 vers les plages du Gabon pour la première d’une longue série de vagues d’assaut. La projection de forces depuis le SIROCO est également aérienne puisque simultanément, deux « COUGAR » de l’ALAT, emportant une compagnie de combat de l’armée de terre, décollent de la plate-forme hélicoptère du bâtiment.

 Toute la matinée les CTM vont faire des allers-retours entre la plage et le Siroco pour débarquer les forces gabonaises, françaises et néerlandaises en sept vagues successives. Pendant ce temps, les « TRANSALL » de l’armée de l’air parachutent les hommes des troupes de marine au dessus des objectifs qui leurs sont assignés. Pour parfaire se tableau totalement interarmées, durant toute la phase d’assaut, deux hélicoptères ‘GAZELLE’ du détachement embarqués à bord assurent la protection sol-air des troupes par ses moyens d’‘appui feu’.

 A la fin de la journée les traits sont tirés mais le large sourire sur tous les visages est éloquent. Le commandant adjoint opération est satisfait : « tout le monde a fait preuve de réactivité » et le commandant résume la journée : « le déroulement ? Impeccable ! Mais l’exercice n’est pas fini et il faut rester vigilant. ».

L’exercice se joue jusqu’à son ultime dénouement et le rembarquement des forces projetées s’effectue une fois la victoire acquise et la zone sécurisée. Le Siroco embarque alors plus de 400 hommes. La cuisine, le service courant ont fort à faire pour héberger tout ce monde et leur donner les meilleures conditions de transit possibles, montrant ainsi l’hospitalité et le savoir faire de la marine à des militaires bien fatigués.   La nuit se passe bien mais est très courte pour les troupes françaises, hollandaises et gabonaises. Alors que les derniers éléments rembarqués ne sont arrivés à bord que vers 22 heures, le Siroco est déjà au mouillage à 08 heures pour débuter le long débarquement de la force à Libreville.

Pour le Siroco, par le volume des troupes engagées et l’importance des moyens mis en œuvre, cet exercice a été une occasion unique d’entraînement. L’équipage du Siroco peut poursuivre sa mission dans le Golfe de Guinée avec la certitude de son aptitude à faire à toutes les situations susceptibles d’être rencontrées

Photos

     

Source Web et autres photos

15 décembre 2009 / Extrait journal de bord

Fort de son imagination débordante et afin de maintenir l'entraînement des différentes équipes du bord, l’enseigne de vaisseau Pascal Miossec, assistant sécurité, nous concocte des exercices incendie très variés tout au long de la mission. Sa dernière trouvaille : un SECUREX 15 c'est à dire une exercice d'assistance à un bâtiment victime d'un sinistre, en l'occurrence le CTM 28 en proie à un incendie fictif.

Les nombreux allers et retours des CTM, programmés à l'occasion de l’exercice M’BIRA, ont été mis à profit pour organiser cet exercice d’assistance à la mer. « Alarme assistance sur le CTM 28 » : le bord est mis en alarme. Les différentes équipes SECU du bord se préparent à porter assistance au CTM. Alors que l'équipe d'intervention réunie les équipements nécessaires (tenue de pompier lourd, manches à incendie et pompe), l'équipe d'alarme se tient prête à dépêcher un complément de renforts. Rapidement envoyé par zodiac vers le CTM sinistré, l'action efficace de l'équipe d'intervention permet de maîtriser rapidement le sinistre (photo). « Feu maîtrisé » : la diffusion générale tient le bord informé de l'évolution de la lutte contre le sinistre. « Feu éteint » : l'enseigne de vaisseau Miossec est satisfait de la réactivité de ces équipes et de l’implication de tous.

Source Web

13 décembre 2009 / Extrait journal de bord

La brigade de protection du SIROCO a profité du concours du centre d'entraînement commando en forêt gabonaise des forces françaises du Gabon pour s’entraîner dans des conditions d'environnement particulières.

Constituée de marins de toutes les spécialités, cette brigade permet au bâtiment de disposer d'une équipe entraîner à mettre en œuvre des armes légères pour assurer sa protection dans les zones à risques lors des chenalages ou à quai.

La brigade de protection du SIROCO a ainsi durant deux journées suivi une formation aux techniques de la vie, du déplacement et du combat en forêt. Elle a ensuite pu mettre en application cet apprentissage à l'occasion d'un parcours de tir sur cibles mobiles dans la mangrove.

Ce type d'entraînement est très important pour brigade de protection. Il permet à ses membres de s'entraîner dans des conditions particulièrement hostiles et très différentes de celles des entraînements habituels, en renforçant ainsi la cohésion du groupe et donc son efficacité.

Photos

   

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11 décembre 2009 / Fin exercice pour le Siroco au Gabon

Fin des manœuvres militaires M’bira 09

LIBREVILLE (AGP) - L’exercice militaire tripartite, forces armées gabonaises, françaises stationnées à Libreville et néerlandaises, débuté lundi dernier a pris fin ce vendredi par le débarquement des soldats sur la plage bordant le Mess de l’armée de l’air gabonaise situé dans la zone nord de la capitale gabonaise, a constaté l’AGP.


Le bateau militaire français (Siroco) stationné au large de la plage a procédé au débarquement des militaires qui ont ensuite emprunté des navettes pour rejoindre le rivage. Cette ultime phase s’est déroulée en présence des chefs troupes des différentes armées qui ont dirigé les opérations durant toute les manœuvres.

Cet exercice qui s’est inscrit dans la perspective d’offrir aux troupes néerlandaises une acclimatation en foret tropicale et améliorer pour les forces françaises et gabonaises des techniques opérationnelles en territoire conquis par des ennemis, a en outre permis d’affermir les liens de coopération qui existent entre le Gabon et ces Etats amis.

Depuis lundi, dans la région de Nyonié (sud de Libreville), l’option choisie a été un scénario sous forme de parodie militaire qui a mis en jeu deux pays imaginaires, voisins et victimes d’actes de banditisme maritime perpétrés par des groupes armés puissants et structurés. L’opération a consisté à détruire cette menace pour la sécurité régionale, par une action conjointe de courte durée.

En s’aidant de moyens performants composés d’un groupement tactique inter-armée (GTIA) avec une compagnie d’infanterie néerlandaise, des compagnies parachutistes françaises et gabonaises (COMPARA), d’une section de commandos marine gabonaise, d’un peloton blindé et, pour la circonstance, d’un groupement de commandos parachutistes, les militaires ont également fait intervenir un détachement héliporté dont 3 Cougar, 2 Puma, 2 Gazelle, 1 Fennec, le TCD(FR) SIROCO( Transport de Chalands de Débarquement).

L’exercice s’étant déroulé en dehors des zones habitées, elle n’a engagé, par conséquent, que des militaires. Les troupes néerlandaises et françaises ont, dans un premier temps, joués le rôle de groupes d’intervention, sollicitées dans le cadre des accords de coopération militaires, qui font un débarquement amphibie, un largage d’unités parachutistes et emploi d’hélicoptères et l’utilisation d’hommes au sol, avant de se mélanger aux troupes ennemis.

La partie gabonaise, composée d’une soixantaine d’hommes, a joué pour sa part, le rôle de ’’plastron’’ c’est-à-dire celui de l’ennemi. Il prend possession de la région en tenant pour base, une usine de transformation du bois et va user des procédures dignes d’un groupe rebelle pour faire face aux assauts des groupes d’intervention .

Cette manœuvre qui s’est déroulée en milieu tropicale, c’est-à-dire en pleine saison de pluie, aura rendu encore plus difficile l’exécution des techniques d’intervention.

’’ Après le Bénin et le Sénégal, le Gabon est le 3e pays africain dans lequel nous opérons. Mais le climat est un tout petit peu plus difficile…Dans tous les cas, l’opération a été une réussite’’, a déclaré le Chef de Bataillon néerlandais, André Hoost.

A coté de l’aspect climatique, l’aspect de la langue a également constitué un handicap. ’’ Nous avons bien mené l’exercice, sauf qu’une difficulté majeure s’est posée à nous, celle de la langue’’.

Les troupes françaises se sont associées, quant à elles, aux troupes néerlandaises. Et selon le Chef des forces françaises au Gabon, le Général B. Commins : ‘’l’avantage de ce genre d’exercice est qu’elles nous permettent de développer la promptitude dans les interventions de ce type. Je trouve que cette expérience mutuelle, nous a permis de surmonter les barrières de langue. Car, voyez-vous, en 3 jours, des gens qui ne parlaient pas la même langue, ont réussi à bien travailler ensemble’’.

Parallèlement à l’exercice de Nyonié, une journée baptisée VIP-Day a eu lieu jeudi dernier. Elle a réunie les autorités civilo-militaires en tête desquels on a noté le présence du ministre de la défense nationale, Angélique Ngoma, des ambassadeurs de France, des USA, des Pays-Bas au Gabon (celui des Pays-Bas réside au Cameroun), le Chef d’état major général des armées du Gabon, le général, Jean Claude Ella Ekogha et général Commins des FFG à qui une présentation théorique a été faite.

Cette opération s’inscrit par ailleurs dans la vaste opération de la coopération internationale que la France déploie actuellement en Afrique.

La France déploie actuellement environ 4500 militaires en Afrique dont les plus importants contingents sont stationnés au Gabon et à Djibouti dans la corne de l’Afrique.

AMM/IM / Source Web

Dossier complet EMA / France : ICI
 

5 décembre 2009  / Extrait journal de bord

Dès l’appareillage, tout le bord est en effervescence : le Siroco va passer la ligne !

Ce passage est un moment très particulier et très important pour les marins français comme pour les marins étrangers. Le cadre, le sens et l’historique de cette tradition est d’ailleurs rappelé par le ‘pacha’ avant le début des ‘festivités’ : « La cérémonie du passage de la ligne fait partie de la tradition maritime la plus ancienne, perpétuant un culte rendu à Neptune, Dieu des mers et des océans, par les marins de l’Antiquité. Ces derniers procédaient à des sacrifices afin que les divinités marines leur soient favorables avant d’affronter un passage dangereux. Plus tard, lorsque l’Équateur fut localisé, ces sacrifices devinrent une fête incantatoire et grave. De nos jours les marins des temps modernes célèbrent cet instant par une cérémonie chargée de symboliques rappelant les rites anciens et destinée à renforcer la cohésion d’un équipage tout entier, dans la bonne humeur et la camaraderie ».

Au premier jour de cette aventure, 174 Néophytes, entourés par les Gendarmes Equatoriaux, se préparent à leur entrée dans la caste très restreinte des Chevaliers et Dignitaires de la Ligne. Pour gagner le privilège de devenir Chevalier, chaque Néophyte doit rendre hommage au Grand Neptune, Empereur des Mers.

Après cela, et un rituel symbolisant le passage d’un état de jeune Néophyte à celui de Chevalier respectable de la Ligne, tous reçurent un « diplôme de la Ligne » qu’ils conserveront jalousement .

La Ligne a donc été franchie dans la bonne humeur et tous les anciens néophytes ont repris leurs activités normales, fiers de leur nouvelle condition de ‘Chevaliers des mers’.

Source Web

 

PS / Bons souvenirs pour votre webmaster qui a passé la ligne en 1989 sur le TCD Orage !

      Diplôme : ICI

 

3 décembre 2009  / Extrait journal de bord

Exercice de lutte contre les menaces nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique

Lors du briefing de l'exercice, le commandant a pris soin de rappeler l’importance de conserver la compétence et d’acquérir les réflexes nécessaires à la conduite d’opérations sous des menaces imperceptibles mais toujours d'actualité comme le risque chimique, bactériologique, ou nucléaire.

« Nous entrons dans une zone de danger NRBC » : l’exercice RADEX (exercice de la lutte contre les menaces Nucléaires, Radiologiques, Bactériologiques et Chimiques) est lancé. Le bâtiment se place alors préventivement au stade d’alerte particulier NRBC. Une zone de traitement de personnel éventuellement contaminé, le sas de décontamination, est aménagée.

 

Après la détection, le déclenchement de « l’alarme radiologique » par le PC RADEF (PC Sécurité) donne à l’exercice toute sa dimension. Des personnels doivent être envoyés sur les extérieurs pour détecter une éventuelle contamination. Pour les protéger, ils sont revêtus d'une tenue de protection. Ressemblant ainsi à des cosmonautes, les équipes d'investigation peuvent effectuer les mesures nécessaires en zone polluée, sans être exposées à l’invisible menace qui plane dans les airs et se dépose sur les matières exposées.

Pour une large diffusion des gestes fondamentaux en cas de menaces NRBC, chaque service a été mobilisé. L'ensemble de l'équipage a pu prendre conscience des contraintes de la conduite d'opérations en ambiance NRBC, et pour les plus jeunes découvrir ce qu'est un sas de décontamination ainsi que les détecteurs utilisés dans ces situations.

Source Web

 

21 novembre 2009 / Extrait journal de bord

 

 "Nous allons procéder ce matin à la remise d’insignes métalliques des forces de surface à certains de nos camarades. Insigne créé en 2004 sur proposition d’ALFAN, il est venu combler un manque que nous, surfaciers, ressentions depuis de nombreuses années : celui de l’identification et de la reconnaissance de notre savoir-faire.

Imaginé par le peintre de la marine Michel Bez, cet insigne reprend la symbolique suivante : - une ancre, incontournable de l’univers du marin - une silhouette de frégate, élément du combat naval - des aussières entrelacées, symboles de manœuvre mais aussi des liens qui se tissent et constituent l’équipage - une rose des vents, symbolisant la navigation et par sa position sur l’insigne, les lignes de tir des systèmes d’armes.

Ce symbole est donc celui de notre « caste », les gens qui naviguent et « font » les opérations sur mer. Il reconnaît nos spécificités, nos difficultés, nos savoir-faire, notre expérience ; Portons le fièrement."  C'est par ces mots que le commandant a ouvert la cérémonie de remise d'insigne métallique des forces de surface qui s'est déroulée à la mer le 21 novembre.

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17 - 20 novembre 2009 / Escale au Nigéria

 

Le Siroco fait escale à Lagos, au Nigeria. Cette escale, qui s'est déroulée alors que le Nigeria célèbre la "French week", est assez rare pour les bâtiments français.

Bien que pour des raisons de sécurité il n'a pas été possible d'autoriser les sorties libres de permissionnaires. De multitudes activités de coopération franco-nigériane ou de rencontre avec la communauté française ont cependant été organisées.

A peine le temps de mettre la coupée en place que les visites commencent. Pendant que le commandant est accueilli par le contre-amiral Ibrahim, commandant opérationnel de la zone ouest du littoral, une partie du bord est invité à un cocktail de bienvenue à la base navale de Lagos. Le lendemain une visite de la base de soutien de la marine nigériane pour une délégation de quarante marins du 'SIROCO' permet de compléter ces échanges pour lesquels la marine nigériane était l'hôte.

La marine nationale française prend alors le relais en organisant des visites destinées à présenter aux marins nigérians ses savoirs-faire. Près de quatre vingt marins nigérians ont ainsi pu se familiariser avec les techniques de lutte contre les sinistres ou les procédures d'entretien des armes en vigueur dans la marine française.  Le SIROCO a également reçu des journalistes de la presse écrite et télévisée qui ont pu visiter le bâtiment et interviewer l'ambassadeur de France, son Excellence monsieur Jean-Michel Dumont, ainsi que le commandant.

Moment privilégié pour développer les contacts avec les membres de la communauté française et les personnalités locales, le cocktail offert à bord le deuxième jour d'escale a permis d'approfondir les contacts déjà établis la veille, lors de la réception donnée par le consul général au consulat de France. Pour compléter un tableau déjà bien rempli, le bord a eu la joie d'accueillir à bord des élèves de l'école française de Lagos, ravis de pouvoir monter à bord d'une parcelle du territoire français.

A l'appareillage, une brume épaisse et étouffante, déjà présente lors des 'NAVRES' (navigation en eaux resserrées) de l'arrivée, est présente et rend difficile les manoeuvres dans un chenal d'accès déjà encombré de cargos et divers porte conteneurs. La sortie du port se fait d'ailleurs dans un champ de bâtiments de commerce en attente d'entrée dans le port, escorté par des myriades de grosses libellules donnant un côté poétique à notre départ.

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19 novembre 2009 / Extrait journal de bord

"La journée d’une "grenouille" (surnom du METOC pour météorologue océanographe) à bord d’un TCD commence par une observation matinale des conditions météorologiques aux alentours du bâtiment, c’est le tour d’horizon. Une fois l’observation terminée et les différents éléments notés (couverture nuageuse, vent, état de la mer, température, humidité, etc...) je vais visualiser une animation satellite, c'est-à-dire une succession de photographies prises depuis un satellite" nous explique le METOC.

L’animation d’images satellites est un élément indispensable pour la prévision à courte échéance en zone équatoriale car elle permet de distinguer assez facilement les zones instables où des orages éclatent.

Deuxième étape de la matinée, la réception des données de différents modèles météorologiques que le CISMF (centre interarmées de soutien météo océanographique des forces) transmet vers le bord. Le CISMF est la cellule environnement des armées (Terre, Air et Marine). Elle est basée à Météo-France Toulouse et c’est elle qui soutien, par l’envoi de données, les METOC à bord des bâtiments de la Marine Nationale. Grâce à ces modèles, le METOC peut réaliser des prévisions jusqu’à 24h et des tendances jusqu’à 48h.

Enfin, le but ultime du METOC est de transmettre aux différents demandeurs les éléments météo qui les intéressent (par exemple le vent et l’état de mer pour la conduite du bâtiment). Le matin, un point météo est fait en passerelle pour le Pacha et pour le chef du quart. Au cours de la journée, des briefings météo pour l’activité aéronautique sont réalisés au profit des pilotes et en soirée, à l’occasion du briefing quotidien rassemblant l’ensemble des chefs de services et chefs de secteurs, un point des prévisions pour les jours à venir est présenté. De façon plus détendue, un point météo est également présenté aux téléspectateurs de l’émission TV SIROCO qui a lieu tous les soirs à bord, ou presque, durant la mission Corymbe.

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15 novembre 2009 / Extrait journal de bord

 

Cette fois ci, le transit sera court entre l'escale de Lomé et celle de Cotonou : trois jours seulement. Malgré cela les journées à la mer sont bien remplies pour l'équipage et les exercices s'enchaînent. "Poste de combat artillerie". L'exercice de ce jour sera une mise en oeuvre conjointe des mitrailleuses de 12,7 mm et des canons de 30 mm pour un tir contre des embarcations hostiles, simulées par des ballonnets.

Le lendemain, déjà veille d'accostage, est réservé pour une reconnaissance de l'entrée du port de Cotonou. En effet, ce dernier a une fâcheuse tendance à s'ensabler et mieux reconnaître la profondeur dans les passes avant de s'y aventurer. La prudence est donc de mise et nous voilà slalomant entre les dizaines de portes conteneurs, vraquiers, citernes attendant leur tour de déchargement au mouillage devant le port de Cotonou. "Babord Mouillez". Comme un prolongement de l'ordre, le bruit de la chaîne raguant contre l'écubier retentit. Le débarquement des plongeurs de la section SNP (section navale de plage) s'effectue ensuite par zodiac par aller vérifier les fonds à l'entrée du port. L'escale de Cotonou fut une belle occasion de découvrir une ville très étendue et offrant de nombreuses possibilités de détente. La visite du plus grand marché de la région, le Danktopa, a également permis de ramener quelques souvenirs qui seront offerts aux familles à notre retour. En attendant cet instant encore lointain, et après un exercice amphibie avec l'armée de terre béninoise et une action humanitaire menée au profit de l’orphelinat de l'association 'amour sans frontière' , le 'Siroco' appareille pour sa prochaine destination, Lagos, au Nigéria.

Source Web

 

Une première pour le Siroco

12-13 novembre 2009 : départ et transit.

Après l’intéressante et active escale de Cotonou, tout l’équipage reprend ses activités d’entraînement à bord.

Ainsi, la ‘Flophib’ (flottille amphibie) a pu s’exercer au tir au pistolet semi-automatique (HK USP) sur des cibles arrimées plate forme ‘Z’. Une partie des membres d’équipage susceptibles de servir la mitrailleuse AANF1 (Armes Automatiques Nouvelles modèle F1) ont déchargé leurs bandes de munitions calibre 7.62 mm sur une cible flottante placée précédemment à l’eau. Enfin le DETALAT a pu mener un exercice de treuillage de charges à différentes hauteurs, afin d’entraîner les pilotes de ‘PUMA’ à cet exercice difficile sur une plate forme mouvante.

Samedi 14 novembre 2009 : un ravitaillement un peu particulier.

Le point de rendez vous a été fixé en pleine mer à 08h00. L’ ‘Anuket Emerald’ sera quelque peu en retard, mais finalement bien présent pour un ravitaillement ‘Offshore’ (ravitaillement en gasoil en pleine mer, à l’arrêt). Le pétrolier civil de 100 m de long se présente sur bâbord après avoir mis de grosses défenses ‘yokohama’ sur ses francs bords. La délicate opération d’amarrage se déroule sans encombre : maintien d’un cap pour l’un, approche contrôlée pour l’autre. La suite n’est pas plus simple car après l’approche et l’amarrage, il faut stabiliser les deux bâtiments pendant la durée du ravitaillement. La grande difficulté réside dans le fait que les deux bâtiments ne font pas le même gabarit et qu’ils réagissent différemment aux mouvements de l’océan. Bien maîtrisés, la manœuvre et le ravitaillement se sont finalement déroulés de manière nominale.

Ravitaillement

Vue Archives / L’ ‘Anuket Emerald’

Source Web

 

14 novembre 2009 / Extrait journal de bord

Avant même notre arrivée à Lomé, l'accent est donné : celui d'une intense coopération avec la marine togolaise. Notre arrivée au Togo a en effet débuté par un PASSEX avec la marine togolaise. Cet exercice a donné aux patrouilleurs de la marine togolaise l'occasion de s'entraîner à l'application des règles de comportement et d'engagement face à une situation de crise et de jouer l'interdiction de passage d'un bâtiment ennemi dans les plus pures règles de l'art du combat naval. Cet exercice de lutte anti-navire, qui nous a opposé aux patrouilleurs togolais Kara et Mono du même que les fameuses vedettes de l'Adour, s'est déroulé durant la nuit, imposant une veille active sur les consoles des radars. L'arrivée, le lendemain, a permis au TCD Siroco de découvrir de plus près les valeureux défenseurs qui, malgré leur petite taille, ont su faire face à la menace (fictive) et protéger leur côte. Outre une réception marquée par de nombreuses animations traditionnelles offerte à la base navale de Lomé , la fraternité d'armes entre marins français et togolais s'est également concrétisée par un footing de cohésion effectué le lendemain matin.

Les premiers permissionnaires pénètrent dans une ville ô combien africaine : les routes laissent passer un flot de motos japonaises et chinoises slalomant sans considération de prudence. Mieux vaut prendre un taxi pour se rendre dans les divers endroits sympathiques que compte Lomé.

Mais une fois de plus l'escale se déroule très rapidement, au rythme des PIO (périodes d'instruction opérationnelle) et d'une ACM (action civilo militaire). Une équipe de vingt marins du bord a ainsi, aux côtés de dix marins togolais, travaillé à l'achèvement d'une structure d'accueil de l'association « Etincelle », qui œuvre en milieu hospitalier au profit des enfants malades ou accompagnant un malade. 

Après trois jours bien occupés, l'heure de l'appareillage du TCD Siroco arrive déjà et après une escale appréciée de tous, notre première journée à la mer au large des côtes togolaise est l'occasion de poursuivre notre entraînement avec la marine togolaise en lui permettant de s'entraîner aux missions de l'action de l'Etat en mer (AEM).

   

Source Web

9 au 12 novembre 2009 / Escale à Cotonou

Article Presse

Le bâtiment de Transport de Chalands de Débarquement « SIROCO » effectue une escale de routine à Cotonou du lundi 9 au jeudi 12 novembre 2009. Commandé par le Commandant de Vaisseau Damien LORGE, le bâtiment TCD « SIROCO » transporte un équipage de 224 marins. Ce navire mesure 168 mètres de long et peut emporter 12.000 tonnes à pleine charge. Mis en service en 1998, il est basé à Toulon.
Le SIROCO a des capacités de transport de matériels et de passagers importantes. Il peut transporter des chalands (8), blindés et véhicules (150), 2 à 4 hélicoptères, 1 880 tonnes de fret, 416 passagers pour des transits de longue durée et jusqu’à 2000 pour un transit de 48 à 72 heures. Il est équipé d’un hôpital de 51 lits comprenant 2 blocs opératoires, cabinet dentaire, salle de radiologie, laboratoire de biologie, et salle de soins aux grands brûlés.

Missions
-Le TCD « SIROCO » a pour mission d’assurer le transport et la mise à terre par des moyens amphibies, d’un tiers de régiment mécanisé dont la mise à terre s’effectue au moyen de chalands de débarquement.
-Simultanément, le TCD peut transporter, ravitailler et mettre en oeuvre quatre hélicoptères lourds et assurer le commandement d’une opération de débarquement d’ampleur limitée, l’hospitalisation et les soins aux blessés.
-Le TCD « SIROCO » peut aussi assurer les missions de transport opérationnel, d’actions humanitaires, d’évacuation de ressortissants et de soutien logistique
Le « SIROCO » est actuellement engagé dans une mission « CORYMBE » qui l’amène à longer les côtes ouest-africaines.
 

Au cours de son escale à Cotonou, une action civilo-militaire est prévue auprès d’un orphelinat à Porto Novo ainsi que des actions de coopération avec les forces armées béninoises.

Source Web

 

7 novembre 2009 / Extrait journal de bord

Durant notre transit le long de la côte africaine, de Nouakchott vers Lomé, nous avons croisé le Johan de Witt, confrère hollandais. Bâtiment ultra-moderne, le Johan de Witt est actuellement en mission APS (African Partnership Station) durant laquelle il sert de plate forme pour la dispense de cours par des instructeurs américains au profit de différents pays d'Afrique.

Passex avec le Johan de Witt

Le Johan de Witt, plus récent des bâtiments de la flotte néerlandaise, est comparable dans ses missions et capacités au Siroco. D'un tonnage légèrement supérieur, il peut accueillir jusqu'à six hélicoptères. Si son radier ne peut embarquer que deux chalands de débarquement, il dispose en revanche sur des bossoirs de six petites barges pouvant débarquer chacune une unité de combattants. Au total il peut embarquer près de 400 passagers pour de longues durées dans des logements aux normes modernes. On pourrait le décrire comme un Siroco construit aux normes utilisées sur le Mistral.

L'échange aura duré une journée, durant laquelle un entraînement mutuel au ravitaillement à la mer aura été mené, ainsi qu'une série d'appontage d'un des hélicoptère Puma du Siroco sur le pont d'envol du Johan de Witt.

Six des marins du Siroco ont pu aller déjeuner et visiter le Johan de Witt tandis que nous accueillions une délégation de sept marins hollandais et américains. L'échange aura été amical, idées et expériences auront ainsi pu être échangées.

L'adieu des deux bâtiments cousins s'est achevé par un concert sur les ailerons : cornemuse côté français et accordéon côté hollandais.

Source / Journal de bord

 

Quatre marins de la marine sénégalaise, un officier et trois officiers mariniers, ont embarqué à bord du TCD Siroco durant onze jours à l'occasion de son transit entre Dakar à Lomé. Pour permettre leur parfaite intégration dans le bord ils ont été placés en binôme avec des marins français de leur grade et de leur spécialité. Ce système de binômage a permis aux officiers mariniers de tirer le plus grand profit du savoir faire des marins français dans leurs domaines de spécialité : la mécanique pour le premier maître Sane, l'électrique pour le maître Faye et la manœuvre pour le second maître Toure.

Pour sa part l'enseigne de vaisseau N'Dour, officier en second de l'EDIC Karabane basé à Dakar, n'était pas en territoire inconnu. Il a en effet retrouvé deux officiers du bord avec lesquels il avait "fait" la Jeanne d'Arc il y a deux ans. Cet embarquement s'est achevé par une remise de certificats par le commandant pour attester des formations reçues.

Remise de certificats de stage     Remise de certificats de stage 2

Source Journal de bord

1er novembre 2009 / Extrait journal de bord

26-28 Octobre – Nouakchott

Infos sur Nouakchott

Notre seconde escale de cette mission CORYMBE 100 est Nouakchott, port peu fréquenté par les bâtiments de la marine nationale.

Première impression : celle d'être accosté aux portes du désert. Les plages de sable fin s'étendent à perte de vue mais sur le quai c'est accueil en fanfare !

Débutent alors de nombreux échanges tant protocolaires que pratiques, avec plusieurs formations à destination des marins mauritaniens. Le programme est chargé et les deux courtes journées de l'escale filent vite. Les marins mauritaniens sont pris en charge par les marins du bord qui leur font découvrir les joies du ‘SECUREX’ (organisation et exercice sécurité) et du ‘VISITEX’ (organisation pour la visite d’un bâtiment) à la française.

La durée de l’escale ne laisse que très peu de temps au personnel non pris par les diverses instructions et visites du bord pour découvrir le désert mauritanien et ses oasis. Seuls quelques chanceux effectueront une promenade en dromadaire et gouteront le traditionnel thé à la menthe sous la ‘khaïma’, tente bédouine.

Appareillage le mercredi matin pour Lomé au Togo.

Source Journal de bord

29 octobre 2009 / Extrait journal de bord

Porte à porte avec l'EDIC 'Sabre' 

Dakar, première des escales du bâtiment en terre africaine, est déjà connue de beaucoup de marins. Pour les novices de l’ouest africain, le dépaysement est en revanche total. Tout au long de l'escale les sénégalais rencontrés ont été à la hauteur de la réputation de terre d'accueil du Sénégal, le fameux "Teranga" en wolof le dialecte local. Chacun a ainsi pu découvrir la richesse de la culture locale, les traditions africaines, les plats typiques dont la célèbre tiboudienne, sans oublier la visite de la magnifique île de Gorée.

Mais l'escale a aussi été l'occasion de conduire diverses activités avec les forces françaises du Cap Vert, dont un entraînement avec l’EDIC Sabre pour embarquer des véhicules du 23ème bataillon d'infanterie de marine stationné sur la pointe de Hann. Dakar marque également la prise de suite de l'aviso LV LAVALLEE et le début de la mission Corymbe 100.

Source / Journal de bord

19 octobre 2009 / Message Journal de bord

Samedi 17 Octobre. Voici deux jours et deux changements de fuseau horaire que nous avons franchi le détroit de Gibraltar. Et l'océan atlantique se montre plutôt clément jusqu'à présent. Passereaux et papillons s'offrent parfois une halte bien méritée sur ce petit bout de terre ambulant que constitue pour eux notre bâtiment. A bord les activités s'enchainent : séances de tir, manœuvres aviation, exercices de sécurité, postes de combat... Comme à chaque départ en mission de longue durée, l'équipage est ré-entraîner à exécuter l'ensemble des missions susceptibles de lui être confiées. L'objectif est d'être parfaitement opérationnel avant notre arrivée à Dakar prévue dans 4 jours.

Source Web

 

Mardi 13 Octobre 2009, 9 heures. Le TCD Siroco appareille. Il sera rejoint peu après par les deux CTM de la flotille amphibie, et les quatre hélicoptères du détachement de l'aviation légère de l'armée de terre. Il fait beau, mais le Mistral va progressivement engendrer un roulis qui sera plus ou moins bien toléré par les estomacs du bord ! L'après-midi est donc quelque peu mouvementée. Si poste de combat et exercice de sécurité sont honorés, tous ne se donneront pas la peine d'aller dîner le soir venu... Une manière d'entrer dans le vif du sujet pour cette 100ème mission Corymbe.

Source Web

13 octobre 2009 / Appareillage

Appareillage ...  et vue du Mourillon 

Remerciements JH

 

Autres photos

   

Passage devant le BPC Tonnerre et le BPC Mistral !

   

     

Enradiage CTM  

Remerciements Norbert Bourhis

 

9 octobre 2009 / 100ème mission Corymbe

Le Transport de Chalands de Débarquement Siroco appareillera de Toulon le 13 octobre 2009 pour assurer la 100ème rotation de l’opération Corymbe. Le bâtiment sera déployé durant près de quatre mois.

Depuis 1990, les opérations Corymbe consistent en une permanence opérationnelle d’un bâtiment de combat dans le golfe de Guinée entre le Sénégal et l’Angola. Cette présence permanente est un atout considérable qui permet de détecter et prévenir le déclenchement d’une crise et s’il le faut intervenir avec un faible préavis. Ainsi les bâtiments de la marine française participent au soutien des forces françaises prépositionnées ainsi qu’à la protection de nos ressortissants, civils et militaires présents dans ces pays.

Corymbe est également l’occasion d’organiser des exercices de coopération avec les marines locales, de développer les échanges bilatéraux avec les pays africains visités et de procurer éventuellement une aide humanitaire.

A l’occasion de cette mission, le TCD Siroco transporte deux camions de pompiers qui seront livrées à Dakar pour les pompiers de la ville.

Source Cecmed /  Marine Nationale (Force d’Action Navale) et Portail Sous-marins

3 octobre 2009 / Fin exercice / Retour au quai d'honneur

Remerciements Jean-Louis Venne

21 septembre - 3 octobre 2009 / Exercice Loyal Midas

  Un exercice majeur de l'OTAN organisé en France

Participants

19 et 20 septembre 2009 / Journées du Patrimoine

Le Transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco fera partie du circuit de visites lors des journées du patrimoine 2009, le samedi 19 et dimanche 20 septembre prochain. En raison des contraintes d’accès dans la base navale de Toulon et sur le TCD Siroco les dispositions suivantes seront appliquées :

 

L’accès à la visite est autorisé à toute personne munie d’une pièce d’identité valide (CNI ou passeport) qui sera consignée à l’accès de la base navale et qui lui sera rendue à la sortie de la base navale. Pour des raisons de sécurité les personnes à mobilité réduite ne peuvent pas accéder à cette visite. De même les enfants de moins de six ans ne peuvent pas être accueillis sur un bâtiment de la marine nationale.

Recommandation : Il vaut mieux éviter de transporter un sac à dos ou un bagage. Toutes les personnes transportant un sac devront présenter son contenu aux agents de contrôle.

Modalité d’accès au bâtiment :
- les formalités se feront à l’entrée principale de la base navale de Toulon (portail piéton)
- le trajet Porte principale – Quai d’honneur – TCD Siroco s’effectuera dans un bus fourni par la marine.
- le trajet retour empruntera le même moyen.
- le nombre de personnes admis pour chaque groupe de visite est limité à cinquante personnes.

Horaires et fréquences des visites
- Samedi matin 19 septembre : Premier départ à 10h00 - Deuxième départ vers 11h00
- Samedi après-midi : Premier départ à 14 h00 - Deuxième départ vers 15h00 – Troisième et dernière rotation vers 16h00
- Dimanche matin 20 septembre : Premier départ à 10h00 - Deuxième et dernier départ vers 11h00

Source : Marine Nationale (CECMED) et portail sous marins

 

 

4 aout 2009 / A quai aux côtés de La Foudre

Remerciements Dominique duriez

 

 

18 septembre 2009

     

Remerciements Norbert Bourhis

 

26 juillet 2009

Escale à Valence / Espagne

   

Arrivée à Valence le 23 juillet 2009

Remerciements Manuel Hernández Lafuente / Source Web

 

Autres photos

   

Source Web

 

 

28 mai 2009

Entrée au Bassin

Remerciements Jean-Louis Venne

 

 

8 mai 2009 / Revue navale

Dossier spécial : ICI

 

 

6 mai 2009 / La répétition s'est très bien déroulée

La Marine Nationale a procédé aujourd'hui à une répétition grandeur nature de la revue navale. Tout semble paré pour le 64eanniversaire de la Victoire du 8 Mai 1945 qui se déroulera vendredi plage de la Nartelle, à Sainte-Maxime, en présence de Nicolas Sarkozy. Retrouvez ce jeudi dans Nice-Matin et Var-matin, les photos et le récit de cette répétition depuis le bord du Siroco, ansi que les informations pratiques pour assister à cette parade maritime.

Source Web

 

 

6 mai 2009 / Participation du TCD Siroco à la revue navale

Revue navale du 8 mai : La composition de la flotte

 


 

Vendredi, dans le golfe de Fréjus, Nicolas Sarkozy assistera à une revue navale commémorant le 64ème anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale en Europe. Après six ans de guerre, l'acte de reddition de l'armée allemande entrait en vigueur le 8 mai 1945. Rassemblant 15 bâtiments et 36 aéronefs, la revue navale se veut novatrice. « Faisant route vers la plage de Nartelle à 10 noeuds en deux lignes de file espacées de 500 yards, les bâtiments se sépareront à leur passage à la proue du BPC Mistral à bord duquel aura pris place le président de la République. En vingt minutes, la présentation rassemblera quinze bâtiments et trente-six aéronefs, Marine, armée de l'Air, armée de Terre, répartis en trois tableaux mobiles illustrant leur domaine d'emploi : projection, dissuasion, sauvegarde », explique la Marine nationale.


Projection : BPC, TCD, PR et FDA

Le premier tableau, et le plus « massif », regroupera le Bâtiment de Projection et de Commandement Tonnerre, le Transport de Chalands de Débarquement Siroco et le Pétrolier Ravitailleur Meuse. Ces trois unités seront précédées par les frégates de Défense Aérienne Forbin et Cassard, qui ouvriront la marche (le Chevalier Paul, toujours en essais, ne participera finalement pas à la revue navale). Ce groupe illustrera la capacité de projection de puissance, c'est-à-dire la possibilité pour la France de déployer loin et durablement une force armée. Elément essentiel de cette capacité, le porte-avions Charles de Gaulle ne sera pas présent, étant immobilisé jusqu'en septembre à cause de ses problèmes de propulsion. Mais les autres entités seront bien là, à commencer par les FDA, chargée d'assurer la protection contre les attaques aériennes d'une force aéronavale ou "amphibie" ; les BPC et TCD, conçus pour transporter et débarquer troupes, véhicules et hélicoptères ; ou encore la Meuse, qui illustre la le déploiement d'une force navale dans la durée, grâce aux capacités logistiques que les ravitailleurs offrent aux unités de combat.
« Dans le contexte géopolitique actuel, la 1ère ligne de défense de la France se situe parfois à l'étranger. La capacité de projection de la France lui permet de garantir ses intérêts stratégiques, de protéger ses ressortissants. La projection s'entend ainsi comme les moyens de déploiement de nos forces à l'extérieur de nos frontières. Il s'agit d'être en mesure d'envoyer nos forces à plusieurs milliers de kilomètres dans des délais brefs pour engager tout un potentiel d'opération militaire différente : libérer des otages ou poursuivre des auteurs d'actes de terrorisme ; évacuer des ressortissants dans un environnement hostile ; assurer le maintien de la paix dans un cadre multinational ; opérer à distance du territoire, en alliance ou en coalition. L'intervention s'appuie sur une capacité à projeter rapidement 30.000 hommes, 70 avions de combat, un groupe aéronaval et deux groupes maritimes. Ces interventions se situent nécessairement dans un cadre interarmées et multinational dans lequel la complémentarité France dispose des capacités pour jouer le rôle de nation-cadre », précise la marine.

Dissuasion : FASM, SNA et CMT

Suivant ce groupe de navire, le second tableau sera composé des Frégates de lutte Anti-Sous-Marine Primauguet, Montcalm et Dupleix, du Sous-marin Nucléaire d'Attaque Rubis et du Chasseur de Mines Tripartite Orion. Il illustrera la dissuasion, mission remplie par les Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE) basés à Brest, mais aussi par les flottilles de l'aéronautique navale et de l'armée de l'Air, équipées du missile ASMP (puis ASMP-A). Pour que cette force soit opérationnelle, sa protection est primordiale, étant assurée côté maritime par les frégates et leurs hélicoptères ASM, les SNA, les chasseurs de mines et les avions de patrouille maritime.
« La dissuasion nucléaire demeure un fondement essentiel de la stratégie de la France, au coeur de la défense nationale. Elle est la garantie ultime de la sécurité de la France et préserve notre indépendance nationale et notre autonomie de décision en toutes circonstances. Cette stratégie est strictement défensive : elle vise à exposer tous ceux qui menaceraient de s'en prendre à nos intérêts vitaux à une riposte entraînant des dommages inacceptables pour eux, hors de proportion avec leurs objectifs. En cela, elle représente une véritable « assurance vie de la Nation ». La dissuasion s'exerce dans le cadre des normes juridiques internationales en vigueur auxquelles la France souscrit (charte des Nations unies, Traité de non-prolifération nucléaire, Traité d'interdiction complète des essais nucléaires). Face aux incertitudes du monde présent mais aussi futur, la crédibilité de la dissuasion repose sur la possibilité pour le Président de la République de disposer d'une gamme de moyens suffisamment diversifiés pour répondre à la diversité des situations auxquelles nous pourrions être confrontés. Cette crédibilité est nécessairement soutenue par la modernisation permanente de ce pilier central de notre défense ».

La sauvegarde : FLF, avisos et remorqueur

Le troisième et dernier groupe naval illustrera la mission de sauvegarde. Il sera composé des Frégates Légères Furtives La Fayette et Surcouf, des avisos Enseigne de Vaisseau Jacoubet et Commandant Birot, ainsi que du remorqueur d'intervention, d'assistance et de sauvetage Abeille Flandre. Ce dernier remplace le patrouilleur Grèbe, qui ne participera pas à la cérémonie, comme initialement prévu. Plusieurs de ces navires se sont notamment illustrés dans la lutte contre la piraterie ou le narcotrafic, alors que l'Abeille Flandre est restée célèbre pour ses sauvetages de navires en perdition au large de la Bretagne.
« Espace d'échange et de liberté, la mer n'en est pas moins exempte de règles ni de dangers. Elle est le lieu par excellence de la contribution des armées à la protection de nos citoyens. Pour cela, la Marine nationale conduit en permanence dans un cadre interministériel des missions dites de sauvegarde maritime. Ce concept regroupe les missions appartenant à l'action de l'Etat en mer et au maintien d'une posture permanente de sûreté dans nos approches maritimes. Dans ce cadre, la Marine nationale exerce, 24h/24 et 365 j/an, des missions de sauvetage et d'assistance, de prévention de la pollution jusqu'à des missions à caractère plus militaire pour lutter contre le terrorisme, les trafics ou la piraterie. L'accomplissement de ces missions permet à la France d'asseoir sa souveraineté en mer dans le 2nd espace océanique mondial couvrant 11 millions de Km² et d'assumer ses responsabilités sur la scène internationale. La sauvegarde maritime est capitale car elle a pour finalité d'assurer la sécurité et l'intégrité du territoire, la sauvegarde de la population, la liberté d'action du gouvernement et des acteurs socio-économiques du pays ».

Défilé aérien : 36 appareils en l'air

Au dessus de cette imposante flotte, avions et hélicoptères défileront dans les airs. Dans le premier tableau (projection), l'aéronautique navale alignera Rafale, Super Etendard et Hawkeye, l'armée de l'Air Rafale, Mirage 2000 et Awacs, et l'armée de Terre des hélicoptères Tigre et Gazelle. Pour illustrer la dissuasion, on trouvera des Rafale et Mirage 2000 N de la marine et de l'armée de l'Air, un C 135 de l'armée de l'Air (pouvant assurer le ravitaillement des appareils lors d'un raid nucléaire), un Atlantique 2 et deux Lynx de l'aéronautique navale. Enfin, au dessus des bâtiments illustrant la sauvegarde, on trouvera un Falcon 50 M, un Panther et un Dauphin de service public de la marine, ainsi qu'un Caracal de l'armée de l'Air.


Le salut de la marine au au chef de l'Etat comprend le tir de vingt et un coups de canons, suivis de sept cris de salut « Vi-ve la Ré-pu-blique » poussés par l'équipage, puis de la sonnerie «au champs».

 

Exercice SARMENT 09 / Jusqu'au 17 mai 2009

Le Siroco , le Primauguet , le Dupleix , le Montcalm , le Commandant Birot , la Meuse et le Surcouf réunit pour un même exercice. Jusqu’au 17 mai, SARMENT 09 met en scène nombre de bâtiments de surface mais aussi 2 sous marins, des hélicoptères Lynx et Panther de la Marine, des Puma de l’Armée de Terre, Super Etendard modernisés , Rafale , Atlantique-2 et E2C Hawkeye de la Marine et enfin des Mirage 2000, ravitailleurs KC-135, et Tucano de l’armée de l’Air.

Organisé par la Marine, SARMENT 09 est un exercice complexe où la menace principale est sous-marine. Le TCD Siroco est le bâtiment amiral de la force. Un scénario réaliste opposant deux forces aéro-maritimes est joué, donnant l’occasion à la Marine de s’entraîner aux opérations complexes dans un environnement multimenaces.

Le thème prévoit un débarquement simulé d’une force d’interposition de l’ONU dans la région des Saintes Maries de la mer sous triple menace.

Source / Marine Nationale

 

Remerciements Jean Louis Venne

 

Extraits Reportage complet meretmarine / Lien web

  

 

20 mai 2009

Photo / JC Rouxel

 

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