Actualités / Photos
- 2009 / Partie 2 -
Partie 1 (janvier / Avril) -
Partie 2 (Mai / ..)
24
décembre 2009 / Journal de bord
Briefing météo du 24
décembre, la grenouille
annonce : « aucun impact
sur les activités
aéronavales et le Père
Noël pourra poser son
traîneau sans problème
sur le pont ! » tandis
que des images animées
de Père Noël se baladent
sur ces diapos.
Au tour du QM Gobeau de
présenter les bâtiments
militaires présents dans
la zone avec pour
l’occasion, un bonnet de
Père Noël sur la tête.
Le commandant étonné lui
demande, « il ne
s’allume pas ? ». Le QM
Gobeau, en joignant le
geste à la parole,
répond « mais si ! ».
Le ton est donné pour
cette soirée
particulière à bord !
Après la messe de la
veillée de Noël,
un pot rassemblant tout
l'équipage est organisé
dans le hangar
hélicoptères. Ce moment
de convivialité commence
par un discours du
commandant exprimant sa
compréhension face à
l'émotion légitime que
l'on peut ressentir à
passer un Noël loin des
siens mais rappelant
néanmoins que le
professionnalisme et le
dévouement dont nous
devons faire preuve sont
des exigence inhérentes
à notre métier qui
trouve son aboutissement
ici, au large des côtes
africaines, où nous
sommes présents en
mission pour représenter
les intérêts de la
France. Après ce mot du
commandant, la chorale
de Noël, qui répète
depuis quelques
semaines, entonne
plusieurs chants de
circonstance.
Tout le bord écoute et
profite de ce temps pour
penser à sa famille.
Le repas de Noël se
déroule ensuite dans la
joie et la bonne humeur
dans les carrés avec au
menu du foie gras, un
feuilleté aux gambas, de
la biche avec des pommes
de terre et pour finir,
la traditionnelle bûche
de Noël !
Joyeux Noël !

Source
Journal de bord / Marine
Nationale
|
16 au
20 décembre 2009
Escale à Pointe Noire - Congo
Après l'intense activité
de l'exercice M'Bira au
Gabon, l'escale de
Pointe-Noire (Congo) a
été un moment de repos
largement apprécié par
l'équipage. Le calme de
cette petite veille
congolaise dont
l'activité économique
est majoritairement
tournée vers
l'exploitation
pétrolière et l'accueil
chaleureux de la
communauté française
auront fait de cette
escale l'une des plus
appréciée de la mission.
Ainsi quelques chanceux
ont pu découvrir la
ville de "haut", à
l'aimable invitation du
président de l'aéroclub
de Pointe-Noire pour un
vol en ULM.
Depuis cet observatoire
privilégié, ils ont pu
profiter d'un panorama
unique sur la pointe
Indienne, qui est la
plus belle plage de la
région, et les
magnifiques gorges de
Diosso situées à
une vingtaine de
kilomètres de la ville.
Mais un autre visite
aura retenu l'attention,
celle de la plateforme
pétrolière Moho-Bilondo.
Entrée en exploitation
en avril 2008, cette
unité de production
pétrolière exploite par
650 mètres de fond un
vaste gisement à 80
kilomètres des côtes
congolaises. Constituant
le premier champ
offshore profond du
Congo, elle préfigure
d'une étape nouvelle du
développement du pays
grâce à l'or noir.

Source Web |
22
décembre 2009 / Extrait journal de bord
Exercice M'BIRA : des combattants venus de la
mer
Après notre escale à
Port Gentil au Gabon,
nous entamons en vaste
exercice amphibie en
coopération avec les
forces françaises du
Gabon (FFG) stationnées
à Libreville, les forces
gabonaises et des forces
hollandaises venues
s’entraîner aux
manœuvres amphibies.
Le scénario est le
suivant : en vu
d’éradiquer un groupe de
rébellion armée de la
frange côtière du Golfe
de Guinée, une opération
tripartite et
interarmées de courte
durée est mise en place
pour détruire la base de
ce groupe et ses stocks
logistiques.
Le TCD Siroco a alors un
rôle majeur dans la
préparation des sites de
plageage puis dans la
projection des forces.
Ainsi, pour la
préparation des sites de
plageage, dès le petit
jour les équipes de
manoeuvres sont à leur
poste. L’ordre de
ballastage est donné.
L’eau s’engouffre dans
le radier et le Siroco
s’enfonce dans les eaux.
La SNP (section navale
de plage) est alors mise
à l’eau pour la
reconnaissance du site
de plageage puis sa
préparation de nombreux
troncs d’arbres échoués
doivent en effet être
déplacés pour permettre
le passage ultérieur des
véhicules. « Sans
préparation de la plage,
pas de débarquement
possible » : le MJR Le
Goff, chef de la SNP,
nous résume ainsi le
rôle fondamental de la
SNP pour une opération
amphibie réussie. Les
aléas peuvent être
nombreux : ensablage de
l’engin déroulant le
tapis de fer qui doit
permettre le passage des
véhicules à roues sur le
sable, avarie sur un
CTM, rouleaux rendant
difficile le plageage
des CTM, remontée de
fonds, présence
d’obstructions
sous-marine. Après
cette reconnaissance
initiale, retour vers
Libreville pour
l’embarquement des
troupes en vue du jour
‘J’ du débarquement des
forces pour lancer
l’offensive contre les
forces ennemies. Le
SIROCO mouille à trois
nautiques du point
d’embarquement des
troupes après un
chenalage d’une heure
dans l’estuaire de
Libreville. Les CTM sont
alors déradiés et
entament une noria qui
permettra d’embarquer la
force multinationale.
L’effectif total
embarqué à bord du
SIROCO se trouve ainsi
porté à presque 500 et
une autre organisation
de la vie à bord se met
en place pour accueillir
les passagers du mieux
possible. Le 8
décembre au soir, le
dernier grand briefing a
lieu. Chaque force est
représentée dans
l’auditoire pour prendre
les dernières consignes.
Tout l’équipage se tient
près.
La phase finale de
l’exercice débute le 9
décembre alors que le
soleil ne s’est pas
encore levé. Après une
phase d’approche durant
laquelle la discrétion
ne doit pas être rompue
pour conserver l’effet
de ‘surprise’,
nécessaire au bon
déroulement du
débarquement, le SIROCO
s’enfonce à nouveau dans
les eaux pour laisser
son « système d’arme »
s’échapper de ses
entrailles. Après la
mise à l’eau de la SNP à
3h00 alors que le
bâtiment est encore à
une dizaine de nautique
de la côte tout feux
masqués, c’est au tour
des CTM de s’élancer à
5h30 vers les plages du
Gabon pour la première
d’une longue série de
vagues d’assaut. La
projection de forces
depuis le SIROCO est
également aérienne
puisque simultanément,
deux « COUGAR » de l’ALAT,
emportant une compagnie
de combat de l’armée de
terre, décollent de la
plate-forme hélicoptère
du bâtiment.
Toute
la matinée les CTM vont
faire des allers-retours
entre la plage et le
Siroco pour débarquer
les forces gabonaises,
françaises et
néerlandaises en sept
vagues successives.
Pendant ce temps, les « TRANSALL »
de l’armée de l’air
parachutent les hommes
des troupes de marine au
dessus des objectifs qui
leurs sont assignés.
Pour parfaire se tableau
totalement interarmées,
durant toute la phase
d’assaut, deux
hélicoptères ‘GAZELLE’
du détachement embarqués
à bord assurent la
protection sol-air des
troupes par ses moyens
d’‘appui feu’.
A
la fin de la journée les
traits sont tirés mais
le large sourire sur
tous les visages est
éloquent. Le commandant
adjoint opération est
satisfait : « tout le
monde a fait preuve de
réactivité » et le
commandant résume la
journée : « le
déroulement ?
Impeccable ! Mais
l’exercice n’est pas
fini et il faut rester
vigilant. ».
L’exercice se joue
jusqu’à son ultime
dénouement et le
rembarquement des forces
projetées s’effectue une
fois la victoire acquise
et la zone sécurisée. Le
Siroco embarque alors
plus de 400 hommes. La
cuisine, le service
courant ont fort à faire
pour héberger tout ce
monde et leur donner les
meilleures conditions de
transit possibles,
montrant ainsi
l’hospitalité et le
savoir faire de la
marine à des militaires
bien fatigués.
La nuit se passe bien
mais est très courte
pour les troupes
françaises, hollandaises
et gabonaises. Alors que
les derniers éléments
rembarqués ne sont
arrivés à bord que vers
22 heures, le Siroco est
déjà au mouillage à 08
heures pour débuter le
long débarquement de la
force à Libreville.
Pour le Siroco, par le
volume des troupes
engagées et l’importance
des moyens mis en œuvre,
cet exercice a été une
occasion unique
d’entraînement.
L’équipage du Siroco
peut poursuivre sa
mission dans le Golfe de
Guinée avec la certitude
de son aptitude à faire
à toutes les situations
susceptibles d’être
rencontrées
Photos

Source Web et autres photos |
15 décembre 2009
/ Extrait journal de
bord
Fort de son imagination
débordante et afin de
maintenir l'entraînement
des différentes équipes
du bord, l’enseigne de
vaisseau Pascal Miossec,
assistant sécurité, nous
concocte des exercices
incendie très variés
tout au long de la
mission. Sa dernière
trouvaille : un SECUREX
15 c'est à dire une
exercice d'assistance à
un bâtiment victime d'un
sinistre, en
l'occurrence le CTM 28
en proie à un incendie
fictif.

Les nombreux allers et
retours des CTM,
programmés à l'occasion
de l’exercice M’BIRA,
ont été mis à profit
pour organiser cet
exercice d’assistance à
la mer. « Alarme
assistance sur le CTM
28 » : le bord est mis
en alarme. Les
différentes équipes SECU
du bord se préparent à
porter assistance au
CTM. Alors que l'équipe
d'intervention réunie
les équipements
nécessaires (tenue de
pompier lourd, manches à
incendie et pompe),
l'équipe d'alarme se
tient prête à dépêcher
un complément de
renforts. Rapidement
envoyé par zodiac vers
le CTM sinistré,
l'action efficace de
l'équipe d'intervention
permet de maîtriser
rapidement le sinistre
(photo). « Feu
maîtrisé » : la
diffusion générale tient
le bord informé de
l'évolution de la lutte
contre le sinistre.
« Feu éteint » :
l'enseigne de vaisseau
Miossec est satisfait de
la réactivité de ces
équipes et de
l’implication de tous.
Source Web |
13 décembre 2009
/ Extrait journal de bord
La brigade de protection
du SIROCO a profité du concours du centre
d'entraînement commando en forêt gabonaise des
forces françaises du Gabon pour s’entraîner dans
des conditions d'environnement particulières.
Constituée de marins de
toutes les spécialités,
cette brigade permet au
bâtiment de disposer
d'une équipe entraîner à
mettre en œuvre des
armes légères pour
assurer sa protection
dans les zones à risques
lors des chenalages ou à
quai.
La brigade de protection
du SIROCO a ainsi durant
deux journées suivi une
formation aux techniques
de la vie, du
déplacement et du combat
en forêt. Elle a ensuite
pu mettre en application
cet apprentissage à
l'occasion d'un parcours
de tir sur cibles
mobiles dans la
mangrove.
Ce type d'entraînement
est très important pour brigade de protection.
Il permet à ses membres de s'entraîner dans des
conditions particulièrement hostiles et très
différentes de celles des entraînements
habituels, en renforçant ainsi la cohésion du
groupe et donc son efficacité.
Photos

Source Web |
11
décembre 2009 / Fin exercice pour le Siroco
au Gabon
Fin des manœuvres
militaires M’bira 09
LIBREVILLE (AGP) -
L’exercice militaire tripartite, forces armées
gabonaises, françaises stationnées à Libreville
et néerlandaises, débuté lundi dernier a pris
fin ce vendredi par le débarquement des soldats
sur la plage bordant le Mess de l’armée de l’air
gabonaise situé dans la zone nord de la capitale
gabonaise, a constaté l’AGP.
Le bateau militaire français (Siroco) stationné
au large de la plage a procédé au débarquement
des militaires qui ont ensuite emprunté des
navettes pour rejoindre le rivage. Cette ultime
phase s’est déroulée en présence des chefs
troupes des différentes armées qui ont dirigé
les opérations durant toute les manœuvres.
Cet exercice qui s’est inscrit dans la
perspective d’offrir aux troupes néerlandaises
une acclimatation en foret tropicale et
améliorer pour les forces françaises et
gabonaises des techniques opérationnelles en
territoire conquis par des ennemis, a en outre
permis d’affermir les liens de coopération qui
existent entre le Gabon et ces Etats amis.
Depuis lundi, dans la région de Nyonié (sud de
Libreville), l’option choisie a été un scénario
sous forme de parodie militaire qui a mis en jeu
deux pays imaginaires, voisins et victimes
d’actes de banditisme maritime perpétrés par des
groupes armés puissants et structurés.
L’opération a consisté à détruire cette menace
pour la sécurité régionale, par une action
conjointe de courte durée.
En s’aidant de moyens performants composés d’un
groupement tactique inter-armée (GTIA) avec une
compagnie d’infanterie néerlandaise, des
compagnies parachutistes françaises et
gabonaises (COMPARA), d’une section de commandos
marine gabonaise, d’un peloton blindé et, pour
la circonstance, d’un groupement de commandos
parachutistes, les militaires ont également fait
intervenir un détachement héliporté dont 3
Cougar, 2 Puma, 2 Gazelle, 1 Fennec, le TCD(FR)
SIROCO( Transport de Chalands de Débarquement).
L’exercice s’étant déroulé en dehors des zones
habitées, elle n’a engagé, par conséquent, que
des militaires. Les troupes néerlandaises et
françaises ont, dans un premier temps, joués le
rôle de groupes d’intervention, sollicitées dans
le cadre des accords de coopération militaires,
qui font un débarquement amphibie, un largage
d’unités parachutistes et emploi d’hélicoptères
et l’utilisation d’hommes au sol, avant de se
mélanger aux troupes ennemis.
La partie gabonaise, composée d’une soixantaine
d’hommes, a joué pour sa part, le rôle de
’’plastron’’ c’est-à-dire celui de l’ennemi. Il
prend possession de la région en tenant pour
base, une usine de transformation du bois et va
user des procédures dignes d’un groupe rebelle
pour faire face aux assauts des groupes
d’intervention .
Cette manœuvre qui s’est déroulée en milieu
tropicale, c’est-à-dire en pleine saison de
pluie, aura rendu encore plus difficile
l’exécution des techniques d’intervention.
’’ Après le Bénin et le Sénégal, le Gabon est le
3e pays africain dans lequel nous opérons. Mais
le climat est un tout petit peu plus
difficile…Dans tous les cas, l’opération a été
une réussite’’, a déclaré le Chef de Bataillon
néerlandais, André Hoost.
A coté de l’aspect climatique, l’aspect de la
langue a également constitué un handicap. ’’
Nous avons bien mené l’exercice, sauf qu’une
difficulté majeure s’est posée à nous, celle de
la langue’’.
Les troupes françaises se sont associées, quant
à elles, aux troupes néerlandaises. Et selon le
Chef des forces françaises au Gabon, le Général
B. Commins : ‘’l’avantage de ce genre d’exercice
est qu’elles nous permettent de développer la
promptitude dans les interventions de ce type.
Je trouve que cette expérience mutuelle, nous a
permis de surmonter les barrières de langue.
Car, voyez-vous, en 3 jours, des gens qui ne
parlaient pas la même langue, ont réussi à bien
travailler ensemble’’.
Parallèlement à l’exercice de Nyonié, une
journée baptisée VIP-Day a eu lieu jeudi
dernier. Elle a réunie les autorités
civilo-militaires en tête desquels on a noté le
présence du ministre de la défense nationale,
Angélique Ngoma, des ambassadeurs de France, des
USA, des Pays-Bas au Gabon (celui des Pays-Bas
réside au Cameroun), le Chef d’état major
général des armées du Gabon, le général, Jean
Claude Ella Ekogha et général Commins des FFG à
qui une présentation théorique a été faite.
Cette opération s’inscrit par ailleurs dans la
vaste opération de la coopération internationale
que la France déploie actuellement en Afrique.
La France déploie actuellement environ 4500
militaires en Afrique dont les plus importants
contingents sont stationnés au Gabon et à
Djibouti dans la corne de l’Afrique.
AMM/IM /
Source Web
Dossier complet EMA / France :
ICI
|
5
décembre 2009 / Extrait journal de
bord
Dès l’appareillage, tout
le bord est en
effervescence : le
Siroco va passer la
ligne !
Ce passage est un moment
très particulier et très
important pour les
marins français comme
pour les marins
étrangers. Le cadre, le
sens et l’historique de
cette tradition est
d’ailleurs rappelé par
le ‘pacha’ avant le
début des ‘festivités’ :
« La cérémonie du
passage de la ligne fait
partie de la tradition
maritime la plus
ancienne, perpétuant un
culte rendu à Neptune,
Dieu des mers et des
océans, par les marins
de l’Antiquité. Ces
derniers procédaient à
des sacrifices afin que
les divinités marines
leur soient favorables
avant d’affronter un
passage dangereux. Plus
tard, lorsque l’Équateur
fut localisé, ces
sacrifices devinrent une
fête incantatoire et
grave. De nos jours les
marins des temps
modernes célèbrent cet
instant par une
cérémonie chargée de
symboliques rappelant
les rites anciens et
destinée à renforcer la
cohésion d’un équipage
tout entier, dans la
bonne humeur et la
camaraderie ».

Au premier jour de cette
aventure, 174 Néophytes,
entourés par les
Gendarmes Equatoriaux,
se préparent à leur
entrée dans la caste
très restreinte des
Chevaliers et
Dignitaires de la Ligne.
Pour gagner le privilège
de devenir Chevalier,
chaque Néophyte doit
rendre hommage au Grand
Neptune, Empereur des
Mers.
Après cela, et un rituel
symbolisant le passage
d’un état de jeune
Néophyte à celui de
Chevalier respectable de
la Ligne, tous reçurent
un « diplôme de la
Ligne » qu’ils
conserveront jalousement
.

La Ligne a donc été
franchie dans la bonne
humeur et tous les
anciens néophytes ont
repris leurs activités
normales, fiers de leur
nouvelle condition de
‘Chevaliers des mers’.
Source Web
PS / Bons souvenirs pour
votre webmaster qui a
passé la ligne en 1989
sur le TCD Orage !
Diplôme :
ICI
|
3 décembre 2009 / Extrait journal de bord
Exercice de lutte contre les menaces
nucléaire, radiologique, bactériologique et
chimique
Lors du briefing de
l'exercice, le
commandant a pris soin
de rappeler l’importance
de conserver la
compétence et d’acquérir
les réflexes nécessaires
à la conduite
d’opérations sous des
menaces imperceptibles
mais toujours
d'actualité comme le
risque chimique,
bactériologique, ou
nucléaire.
« Nous entrons dans une
zone de danger NRBC » :
l’exercice RADEX
(exercice de la lutte
contre les menaces
Nucléaires,
Radiologiques,
Bactériologiques et
Chimiques) est lancé. Le
bâtiment se place alors
préventivement au stade
d’alerte particulier
NRBC. Une zone de
traitement de personnel
éventuellement
contaminé, le sas de
décontamination, est
aménagée.

Après la détection, le
déclenchement de
« l’alarme
radiologique » par le PC
RADEF (PC Sécurité)
donne à l’exercice toute
sa dimension. Des
personnels doivent être
envoyés sur les
extérieurs pour détecter
une éventuelle
contamination. Pour les
protéger, ils sont
revêtus d'une tenue de
protection. Ressemblant
ainsi à des cosmonautes,
les équipes
d'investigation peuvent
effectuer les mesures
nécessaires en zone
polluée, sans être
exposées à l’invisible
menace qui plane dans
les airs et se dépose
sur les matières
exposées.
Pour une large diffusion
des gestes fondamentaux
en cas de menaces NRBC,
chaque service a été
mobilisé. L'ensemble de
l'équipage a pu prendre
conscience des
contraintes de la
conduite d'opérations en
ambiance NRBC, et pour
les plus jeunes
découvrir ce qu'est un
sas de décontamination
ainsi que les détecteurs
utilisés dans ces
situations.
Source Web
|
21
novembre 2009 / Extrait journal de bord

"Nous
allons procéder ce matin
à la remise d’insignes
métalliques des forces
de surface à certains de
nos camarades. Insigne
créé en 2004 sur
proposition d’ALFAN, il
est venu combler un
manque que nous,
surfaciers, ressentions
depuis de nombreuses
années : celui de
l’identification et de
la reconnaissance de
notre savoir-faire.
Imaginé par le peintre
de la marine Michel Bez,
cet insigne reprend la
symbolique suivante : -
une ancre,
incontournable de
l’univers du marin - une
silhouette de frégate,
élément du combat naval
- des aussières
entrelacées, symboles de
manœuvre mais aussi des
liens qui se tissent et
constituent l’équipage -
une rose des vents,
symbolisant la
navigation et par sa
position sur l’insigne,
les lignes de tir des
systèmes d’armes.
Ce symbole est donc
celui de notre « caste
», les gens qui
naviguent et « font »
les opérations sur mer.
Il reconnaît nos
spécificités, nos
difficultés, nos
savoir-faire, notre
expérience ; Portons le
fièrement." C'est
par ces mots que le
commandant a ouvert la
cérémonie de remise
d'insigne métallique des
forces de surface qui
s'est déroulée à la mer
le 21 novembre.
Source Web
|
17 -
20 novembre 2009 / Escale au Nigéria
Le Siroco fait escale à
Lagos, au Nigeria. Cette
escale, qui s'est
déroulée alors que le
Nigeria célèbre la
"French week", est assez
rare pour les bâtiments
français.
Bien que pour des
raisons de sécurité il
n'a pas été possible
d'autoriser les sorties
libres de
permissionnaires. De
multitudes activités de
coopération
franco-nigériane ou de
rencontre avec la
communauté française ont
cependant été
organisées.
A peine le temps de
mettre la coupée en
place que les visites
commencent. Pendant que
le commandant est
accueilli par le
contre-amiral Ibrahim,
commandant opérationnel
de la zone ouest du
littoral, une partie du
bord est invité à un
cocktail de bienvenue à
la base navale de Lagos.
Le lendemain une visite
de la base de soutien de
la marine nigériane pour
une délégation de
quarante marins du
'SIROCO' permet de
compléter ces échanges
pour lesquels la marine
nigériane était l'hôte.

La marine nationale
française prend alors le
relais en organisant des
visites destinées à
présenter aux marins
nigérians ses
savoirs-faire. Près de
quatre vingt marins
nigérians ont ainsi pu
se familiariser avec les
techniques de lutte
contre les sinistres ou
les procédures
d'entretien des armes en
vigueur dans la marine
française. Le
SIROCO a également reçu
des journalistes de la
presse écrite et
télévisée qui ont pu
visiter le bâtiment et
interviewer
l'ambassadeur de France,
son Excellence monsieur
Jean-Michel Dumont,
ainsi que le commandant.
Moment privilégié pour
développer les contacts
avec les membres de la
communauté française et
les personnalités
locales, le cocktail
offert à bord le
deuxième jour d'escale a
permis d'approfondir les
contacts déjà établis la
veille, lors de la
réception donnée par le
consul général au
consulat de France. Pour
compléter un tableau
déjà bien rempli, le
bord a eu la joie
d'accueillir à bord des
élèves de l'école
française de Lagos,
ravis de pouvoir monter
à bord d'une parcelle du
territoire français.

A l'appareillage, une
brume épaisse et
étouffante, déjà
présente lors des
'NAVRES' (navigation en
eaux resserrées) de
l'arrivée, est présente
et rend difficile les
manoeuvres dans un
chenal d'accès déjà
encombré de cargos et
divers porte conteneurs.
La sortie du port se
fait d'ailleurs dans un
champ de bâtiments de
commerce en attente
d'entrée dans le port,
escorté par des myriades
de grosses libellules
donnant un côté poétique
à notre départ.
Source Web
|
19
novembre 2009 / Extrait journal de bord
"La
journée d’une "grenouille" (surnom du METOC pour
météorologue océanographe) à bord d’un TCD
commence par une observation matinale des
conditions météorologiques aux alentours du
bâtiment, c’est le tour d’horizon. Une fois
l’observation terminée et les différents
éléments notés (couverture nuageuse, vent, état
de la mer, température, humidité, etc...) je
vais visualiser une animation satellite,
c'est-à-dire une succession de photographies
prises depuis un satellite" nous explique le
METOC.

L’animation d’images
satellites est un
élément indispensable
pour la prévision à
courte échéance en zone
équatoriale car elle
permet de distinguer
assez facilement les
zones instables où des
orages éclatent.
Deuxième étape de la
matinée, la réception
des données de
différents modèles
météorologiques que le
CISMF (centre
interarmées de soutien
météo océanographique
des forces) transmet
vers le bord. Le CISMF
est la cellule
environnement des armées
(Terre, Air et Marine).
Elle est basée à
Météo-France Toulouse et
c’est elle qui soutien,
par l’envoi de données,
les METOC à bord des
bâtiments de la Marine
Nationale. Grâce à ces
modèles, le METOC peut
réaliser des prévisions
jusqu’à 24h et des
tendances jusqu’à 48h.
Enfin, le but ultime du
METOC est de transmettre
aux différents
demandeurs les éléments
météo qui les
intéressent (par exemple
le vent et l’état de mer
pour la conduite du
bâtiment). Le matin, un
point météo est fait en
passerelle pour le Pacha
et pour le chef du
quart. Au cours de la
journée, des briefings
météo pour l’activité
aéronautique sont
réalisés au profit des
pilotes et en soirée, à
l’occasion du briefing
quotidien rassemblant
l’ensemble des chefs de
services et chefs de
secteurs, un point des
prévisions pour les
jours à venir est
présenté. De façon plus
détendue, un point météo
est également présenté
aux téléspectateurs de
l’émission TV SIROCO qui
a lieu tous les soirs à
bord, ou presque, durant
la mission Corymbe.
Source Web |
15
novembre 2009 / Extrait journal de bord

Cette fois ci, le
transit sera court entre
l'escale de Lomé et
celle de Cotonou : trois
jours seulement. Malgré
cela les journées à la
mer sont bien remplies
pour l'équipage et les
exercices s'enchaînent.
"Poste de combat
artillerie". L'exercice
de ce jour sera une mise
en oeuvre conjointe des
mitrailleuses de 12,7 mm
et des canons de 30 mm
pour un tir contre des
embarcations hostiles,
simulées par des
ballonnets.
Le lendemain, déjà
veille d'accostage, est
réservé pour une
reconnaissance de
l'entrée du port de
Cotonou. En effet, ce
dernier a une fâcheuse
tendance à s'ensabler et
mieux reconnaître la
profondeur dans les
passes avant de s'y
aventurer. La prudence
est donc de mise et nous
voilà slalomant entre
les dizaines de portes
conteneurs, vraquiers,
citernes attendant leur
tour de déchargement au
mouillage devant le port
de Cotonou. "Babord
Mouillez". Comme un
prolongement de l'ordre,
le bruit de la chaîne
raguant contre l'écubier
retentit. Le
débarquement des
plongeurs de la section
SNP (section navale de
plage) s'effectue
ensuite par zodiac par
aller vérifier les fonds
à l'entrée du port.
L'escale de Cotonou fut
une belle occasion de
découvrir une ville très
étendue et offrant de
nombreuses possibilités
de détente. La visite du
plus grand marché de la
région, le Danktopa, a
également permis de
ramener quelques
souvenirs qui seront
offerts aux familles à
notre retour. En
attendant cet instant
encore lointain, et
après un exercice
amphibie avec l'armée de
terre béninoise et une
action humanitaire menée
au profit de
l’orphelinat de
l'association 'amour
sans frontière' , le
'Siroco' appareille pour
sa prochaine
destination, Lagos, au
Nigéria.
Source Web
Une première pour le Siroco
12-13 novembre 2009 :
départ et transit.
Après l’intéressante et
active escale de
Cotonou, tout l’équipage
reprend ses activités
d’entraînement à bord.
Ainsi, la ‘Flophib’
(flottille amphibie) a
pu s’exercer au tir au
pistolet
semi-automatique (HK USP)
sur des cibles arrimées
plate forme ‘Z’. Une
partie des membres
d’équipage susceptibles
de servir la
mitrailleuse AANF1
(Armes Automatiques
Nouvelles modèle F1) ont
déchargé leurs bandes de
munitions calibre 7.62
mm sur une cible
flottante placée
précédemment à l’eau.
Enfin le DETALAT a pu
mener un exercice de
treuillage de charges à
différentes hauteurs,
afin d’entraîner les
pilotes de ‘PUMA’ à cet
exercice difficile sur
une plate forme
mouvante.

Samedi 14 novembre
2009 : un
ravitaillement un peu
particulier.
Le point de rendez vous
a été fixé en pleine mer
à 08h00. L’ ‘Anuket
Emerald’ sera quelque
peu en retard, mais
finalement bien présent
pour un ravitaillement
‘Offshore’
(ravitaillement en
gasoil en pleine mer, à
l’arrêt). Le pétrolier
civil de 100 m de long
se présente sur bâbord
après avoir mis de
grosses défenses
‘yokohama’ sur ses
francs bords. La
délicate opération
d’amarrage se déroule
sans encombre : maintien
d’un cap pour l’un,
approche contrôlée pour
l’autre. La suite n’est
pas plus simple car
après l’approche et
l’amarrage, il faut
stabiliser les deux
bâtiments pendant la
durée du ravitaillement.
La grande difficulté
réside dans le fait que
les deux bâtiments ne
font pas le même gabarit
et qu’ils réagissent
différemment aux
mouvements de l’océan.
Bien maîtrisés, la
manœuvre et le
ravitaillement se sont
finalement déroulés de
manière nominale.
Ravitaillement
Vue Archives / L’
‘Anuket Emerald’
Source Web
|
14 novembre 2009
/ Extrait journal de
bord
Avant même notre arrivée
à Lomé, l'accent est
donné : celui d'une
intense coopération avec
la marine togolaise.
Notre arrivée au Togo a
en effet débuté par un
PASSEX avec la marine
togolaise. Cet exercice
a donné aux
patrouilleurs de la
marine togolaise
l'occasion de
s'entraîner à
l'application des règles
de comportement et
d'engagement face à une
situation de crise et de
jouer l'interdiction de
passage d'un bâtiment
ennemi dans les plus
pures règles de l'art du
combat naval. Cet
exercice de lutte
anti-navire, qui nous a
opposé aux patrouilleurs
togolais Kara et Mono du
même que les fameuses
vedettes de l'Adour,
s'est déroulé durant la
nuit, imposant une
veille active sur les
consoles des radars.
L'arrivée, le lendemain,
a permis au TCD Siroco
de découvrir de plus
près les valeureux
défenseurs qui, malgré
leur petite taille, ont
su faire face à la
menace (fictive) et
protéger leur côte.
Outre une réception
marquée par de
nombreuses animations
traditionnelles offerte
à la base navale de Lomé
, la fraternité d'armes
entre marins français et
togolais s'est également
concrétisée par un
footing de cohésion
effectué le lendemain
matin.
Les premiers
permissionnaires
pénètrent dans une ville
ô combien africaine :
les routes laissent
passer un flot de motos
japonaises et chinoises
slalomant sans
considération de
prudence. Mieux vaut
prendre un taxi pour se
rendre dans les divers
endroits sympathiques
que compte Lomé.
Mais une fois de plus
l'escale se déroule très
rapidement, au rythme
des PIO (périodes
d'instruction
opérationnelle) et d'une
ACM (action civilo
militaire). Une équipe
de vingt marins du bord
a ainsi, aux côtés de
dix marins togolais,
travaillé à l'achèvement
d'une structure
d'accueil de
l'association
« Etincelle », qui œuvre
en milieu hospitalier au
profit des enfants
malades ou accompagnant
un malade.
Après trois jours bien
occupés, l'heure de
l'appareillage du TCD
Siroco arrive déjà et
après une escale
appréciée de tous, notre
première journée à la
mer au large des côtes
togolaise est l'occasion
de poursuivre notre
entraînement avec la
marine togolaise en lui
permettant de
s'entraîner aux missions
de l'action de l'Etat en
mer (AEM).

Source Web
|
9 au 12 novembre 2009
/ Escale à Cotonou
Article
Presse
Le
bâtiment de Transport de Chalands de
Débarquement « SIROCO » effectue une escale de
routine à Cotonou du lundi 9 au jeudi 12
novembre 2009. Commandé par le Commandant de
Vaisseau Damien LORGE, le bâtiment TCD « SIROCO
» transporte un équipage de 224 marins. Ce
navire mesure 168 mètres de long et peut
emporter 12.000 tonnes à pleine charge. Mis en
service en 1998, il est basé à Toulon.
Le SIROCO a des capacités de transport de
matériels et de passagers importantes. Il peut
transporter des chalands (8), blindés et
véhicules (150), 2 à 4 hélicoptères, 1 880
tonnes de fret, 416 passagers pour des transits
de longue durée et jusqu’à 2000 pour un transit
de 48 à 72 heures. Il est équipé d’un hôpital de
51 lits comprenant 2 blocs opératoires, cabinet
dentaire, salle de radiologie, laboratoire de
biologie, et salle de soins aux grands brûlés.
Missions
-Le TCD « SIROCO » a pour mission d’assurer le
transport et la mise à terre par des moyens
amphibies, d’un tiers de régiment mécanisé dont
la mise à terre s’effectue au moyen de chalands
de débarquement.
-Simultanément, le TCD peut transporter,
ravitailler et mettre en oeuvre quatre
hélicoptères lourds et assurer le commandement
d’une opération de débarquement d’ampleur
limitée, l’hospitalisation et les soins aux
blessés.
-Le TCD « SIROCO » peut aussi assurer les
missions de transport opérationnel, d’actions
humanitaires, d’évacuation de ressortissants et
de soutien logistique
Le « SIROCO » est actuellement engagé dans une
mission « CORYMBE » qui l’amène à longer les
côtes ouest-africaines.
Au cours
de son escale à Cotonou, une action
civilo-militaire est prévue auprès d’un
orphelinat à Porto Novo ainsi que des actions de
coopération avec les forces armées béninoises.
Source Web
|
7 novembre 2009 /
Extrait journal de bord
Durant notre transit le
long de la côte
africaine, de Nouakchott
vers Lomé, nous avons
croisé le Johan de Witt,
confrère hollandais.
Bâtiment ultra-moderne,
le Johan de Witt est
actuellement en mission
APS (African Partnership
Station) durant laquelle
il sert de plate forme
pour la dispense de
cours par des
instructeurs américains
au profit de différents
pays d'Afrique.

Le Johan de Witt, plus
récent des bâtiments de
la flotte néerlandaise,
est comparable dans ses
missions et capacités au
Siroco. D'un tonnage
légèrement supérieur, il
peut accueillir jusqu'à
six hélicoptères. Si son
radier ne peut embarquer
que deux chalands de
débarquement, il dispose
en revanche sur des
bossoirs de six petites
barges pouvant débarquer
chacune une unité de
combattants. Au total il
peut embarquer près de
400 passagers pour de
longues durées dans des
logements aux normes
modernes. On pourrait le
décrire comme un Siroco
construit aux normes
utilisées sur le
Mistral.
L'échange aura duré une
journée, durant laquelle
un entraînement mutuel
au ravitaillement à la
mer aura été mené, ainsi
qu'une série d'appontage
d'un des hélicoptère
Puma du Siroco sur le
pont d'envol du Johan de
Witt.
Six des marins du Siroco
ont pu aller déjeuner et
visiter le Johan de Witt
tandis que nous
accueillions une
délégation de sept
marins hollandais et
américains. L'échange
aura été amical, idées
et expériences auront
ainsi pu être échangées.
L'adieu des deux
bâtiments cousins s'est
achevé par un concert
sur les ailerons :
cornemuse côté français
et accordéon côté
hollandais.
Source /
Journal de bord
Quatre marins de la marine sénégalaise, un officier et trois officiers mariniers, ont embarqué à bord du TCD Siroco durant onze jours à l'occasion de son transit entre Dakar à Lomé. Pour permettre leur parfaite intégration dans le bord ils ont été placés en binôme avec des marins français de leur grade et de leur spécialité. Ce système de binômage a permis aux officiers mariniers de tirer le plus grand profit du savoir faire des marins français dans leurs domaines de spécialité : la mécanique pour le premier maître Sane, l'électrique pour le maître Faye et la manœuvre pour le second maître Toure.
Pour sa part l'enseigne de vaisseau N'Dour, officier en second de l'EDIC Karabane basé à Dakar, n'était pas en territoire inconnu. Il a en effet retrouvé deux officiers du bord avec lesquels il avait "fait" la Jeanne d'Arc il y a deux ans. Cet embarquement s'est achevé par une remise de certificats par le commandant pour attester des formations reçues.

Source
Journal de bord
|
1er
novembre 2009 / Extrait journal de bord
26-28 Octobre –
Nouakchott
Infos sur
Nouakchott
Notre seconde escale de
cette mission CORYMBE
100 est Nouakchott, port
peu fréquenté par les
bâtiments de la marine
nationale.
Première impression :
celle d'être accosté aux
portes du désert. Les
plages de sable fin
s'étendent à perte de
vue mais sur le quai
c'est accueil en
fanfare !
Débutent alors de
nombreux échanges tant
protocolaires que
pratiques, avec
plusieurs formations à
destination des marins
mauritaniens. Le
programme est chargé et
les deux courtes
journées de l'escale
filent vite. Les marins
mauritaniens sont pris
en charge par les marins
du bord qui leur font
découvrir les joies du
‘SECUREX’ (organisation
et exercice sécurité) et
du ‘VISITEX’
(organisation pour la
visite d’un bâtiment) à
la française.

La durée de l’escale ne
laisse que très peu de
temps au personnel non
pris par les diverses
instructions et visites
du bord pour découvrir
le désert mauritanien et
ses oasis. Seuls
quelques chanceux
effectueront une
promenade en dromadaire
et gouteront le
traditionnel thé à la
menthe sous la ‘khaïma’,
tente bédouine.
Appareillage le mercredi
matin pour Lomé au Togo.
Source
Journal de bord
|
29 octobre 2009 /
Extrait journal de bord
Dakar, première des
escales du bâtiment en
terre africaine, est
déjà connue de beaucoup
de marins. Pour les
novices de l’ouest
africain, le dépaysement
est en revanche total.
Tout au long de l'escale
les sénégalais
rencontrés ont été à la
hauteur de la réputation
de terre d'accueil du
Sénégal, le fameux "Teranga"
en wolof le dialecte
local. Chacun a ainsi pu
découvrir la richesse de
la culture locale, les
traditions africaines,
les plats typiques dont
la célèbre tiboudienne,
sans oublier la visite
de la magnifique île de
Gorée.
Mais l'escale a aussi
été l'occasion de
conduire diverses
activités avec les
forces françaises du Cap
Vert, dont un
entraînement avec l’EDIC
Sabre pour embarquer des
véhicules du 23ème
bataillon d'infanterie
de marine stationné sur
la pointe de Hann. Dakar
marque également la
prise de suite de
l'aviso LV LAVALLEE et
le début de la mission
Corymbe 100.
Source /
Journal de bord
|
19
octobre 2009 / Message Journal de bord
Samedi
17 Octobre. Voici deux jours et deux changements
de fuseau horaire que nous avons franchi le
détroit de Gibraltar. Et l'océan atlantique se
montre plutôt clément jusqu'à présent.
Passereaux et papillons s'offrent parfois une
halte bien méritée sur ce petit bout de terre
ambulant que constitue pour eux notre bâtiment.
A bord les activités s'enchainent : séances de
tir, manœuvres aviation, exercices de sécurité,
postes de combat... Comme à chaque départ en
mission de longue durée, l'équipage est
ré-entraîner à exécuter l'ensemble des missions
susceptibles de lui être confiées. L'objectif
est d'être parfaitement opérationnel avant notre
arrivée à Dakar prévue dans 4 jours.

Source Web
Mardi 13
Octobre 2009, 9 heures. Le TCD Siroco
appareille. Il sera rejoint peu après par les
deux CTM de la flotille amphibie, et les quatre
hélicoptères du détachement de l'aviation légère
de l'armée de terre. Il fait beau, mais le
Mistral va progressivement engendrer un roulis
qui sera plus ou moins bien toléré par les
estomacs du bord ! L'après-midi est donc quelque
peu mouvementée. Si poste de combat et exercice
de sécurité sont honorés, tous ne se donneront
pas la peine d'aller dîner le soir venu... Une
manière d'entrer dans le vif du sujet pour cette
100ème mission Corymbe.

Source Web |
13 octobre 2009 /
Appareillage
Appareillage ... et vue du Mourillon

Remerciements JH
Autres photos

Passage devant le BPC Tonnerre et le BPC Mistral
!


Enradiage CTM

Remerciements Norbert Bourhis
|
9
octobre 2009 / 100ème mission Corymbe
Le Transport de Chalands de
Débarquement Siroco appareillera
de Toulon le 13 octobre 2009
pour assurer la 100ème rotation
de l’opération Corymbe. Le
bâtiment sera déployé durant
près de quatre mois.
Depuis 1990, les opérations
Corymbe consistent en une
permanence opérationnelle d’un
bâtiment de combat dans le golfe
de Guinée entre le Sénégal et
l’Angola. Cette présence
permanente est un atout
considérable qui permet de
détecter et prévenir le
déclenchement d’une crise et
s’il le faut intervenir avec un
faible préavis. Ainsi les
bâtiments de la marine française
participent au soutien des
forces françaises
prépositionnées ainsi qu’à la
protection de nos
ressortissants, civils et
militaires présents dans ces
pays.
Corymbe est également l’occasion
d’organiser des exercices de
coopération avec les marines
locales, de développer les
échanges bilatéraux avec les
pays africains visités et de
procurer éventuellement une aide
humanitaire.
A l’occasion de cette mission,
le TCD Siroco
transporte deux camions de
pompiers qui seront livrées à
Dakar pour les pompiers de la
ville.
Source
Cecmed /
Marine Nationale (Force d’Action
Navale) et
Portail Sous-marins |
3
octobre 2009 / Fin exercice / Retour au quai
d'honneur

Remerciements Jean-Louis Venne
21 septembre - 3 octobre 2009 / Exercice Loyal Midas
Un exercice majeur de l'OTAN organisé en France

Participants

|
|
19 et 20 septembre
2009 / Journées du Patrimoine
Le Transport de chalands de
débarquement (TCD)
Siroco fera partie du
circuit de visites lors des
journées du patrimoine 2009, le
samedi 19 et dimanche 20
septembre prochain. En raison
des contraintes d’accès dans la
base navale de Toulon et sur le
TCD Siroco les
dispositions suivantes seront
appliquées :
L’accès à la visite est autorisé
à toute personne munie d’une
pièce d’identité valide (CNI ou
passeport) qui sera consignée à
l’accès de la base navale et qui
lui sera rendue à la sortie de
la base navale. Pour des raisons
de sécurité les personnes à
mobilité réduite ne peuvent pas
accéder à cette visite. De même
les enfants de moins de six ans
ne peuvent pas être accueillis
sur un bâtiment de la marine
nationale.
Recommandation : Il vaut mieux
éviter de transporter un sac à
dos ou un bagage. Toutes les
personnes transportant un sac
devront présenter son contenu
aux agents de contrôle.
Modalité d’accès au bâtiment :
les
formalités se feront à l’entrée
principale de la base navale de
Toulon (portail piéton)
le
trajet Porte principale – Quai
d’honneur – TCD Siroco
s’effectuera dans un bus fourni
par la marine.
le
trajet retour empruntera le même
moyen.
le
nombre de personnes admis pour
chaque groupe de visite est
limité à cinquante personnes.
Horaires et fréquences des
visites
Samedi
matin 19 septembre : Premier
départ à 10h00 - Deuxième départ
vers 11h00
Samedi
après-midi : Premier départ à 14
h00 - Deuxième départ vers 15h00
– Troisième et dernière rotation
vers 16h00
Dimanche
matin 20 septembre : Premier
départ à 10h00 - Deuxième et
dernier départ vers 11h00
Source : Marine Nationale (CECMED)
et
portail sous marins
4
aout 2009 / A quai aux côtés de La Foudre

Remerciements Dominique duriez
18 septembre 2009

Remerciements Norbert Bourhis
26 juillet 2009
Escale à Valence / Espagne

Arrivée à Valence le 23 juillet 2009
Remerciements Manuel Hernández Lafuente /
Source Web
Autres photos

Source Web
28 mai 2009
Entrée au Bassin

Remerciements Jean-Louis Venne
8 mai 2009 / Revue navale
Dossier spécial :
ICI
6 mai 2009 / La répétition s'est très bien
déroulée
La Marine Nationale a procédé aujourd'hui à une
répétition grandeur nature de la revue navale.
Tout semble paré pour le 64eanniversaire
de la Victoire du 8 Mai 1945 qui se déroulera
vendredi plage de la Nartelle, à Sainte-Maxime,
en présence de Nicolas Sarkozy. Retrouvez ce
jeudi dans Nice-Matin et Var-matin, les photos
et le récit de cette répétition depuis le bord
du Siroco, ansi que les informations
pratiques pour assister à cette parade maritime.

Source Web
6 mai 2009 / Participation du TCD
Siroco à la revue navale
Revue navale du 8 mai :
La composition de la flotte

Vendredi, dans le golfe de Fréjus, Nicolas
Sarkozy assistera à une revue navale commémorant le 64ème
anniversaire de la fin de la seconde guerre mondiale en Europe.
Après six ans de guerre, l'acte de reddition de l'armée allemande
entrait en vigueur le 8 mai 1945. Rassemblant 15 bâtiments et 36
aéronefs, la revue navale se veut novatrice. « Faisant route vers la
plage de Nartelle à 10 noeuds en deux lignes de file espacées de 500
yards, les bâtiments se sépareront à leur passage à la proue du BPC
Mistral à bord duquel aura pris place le président de la République.
En vingt minutes, la présentation rassemblera quinze bâtiments et
trente-six aéronefs, Marine, armée de l'Air, armée de Terre,
répartis en trois tableaux mobiles illustrant leur domaine d'emploi
: projection, dissuasion, sauvegarde », explique la Marine
nationale.
Projection : BPC, TCD, PR et FDA
Le premier tableau, et le plus « massif », regroupera le
Bâtiment de Projection et de Commandement Tonnerre, le Transport de
Chalands de Débarquement Siroco et le Pétrolier Ravitailleur Meuse.
Ces trois unités seront précédées par les frégates de Défense
Aérienne Forbin et Cassard, qui ouvriront la marche (le Chevalier
Paul, toujours en essais, ne participera finalement pas à la revue
navale). Ce groupe illustrera la capacité de projection de
puissance, c'est-à-dire la possibilité pour la France de déployer
loin et durablement une force armée. Elément essentiel de cette
capacité, le porte-avions Charles de Gaulle ne sera pas présent,
étant immobilisé jusqu'en septembre à cause de ses problèmes de
propulsion. Mais les autres entités seront bien là, à commencer par
les FDA, chargée d'assurer la protection contre les attaques
aériennes d'une force aéronavale ou "amphibie" ; les BPC et TCD,
conçus pour transporter et débarquer troupes, véhicules et
hélicoptères ; ou encore la Meuse, qui illustre la le déploiement
d'une force navale dans la durée, grâce aux capacités logistiques
que les ravitailleurs offrent aux unités de combat.
« Dans le contexte géopolitique actuel, la 1ère ligne de défense de
la France se situe parfois à l'étranger. La capacité de projection
de la France lui permet de garantir ses intérêts stratégiques, de
protéger ses ressortissants. La projection s'entend ainsi comme les
moyens de déploiement de nos forces à l'extérieur de nos frontières.
Il s'agit d'être en mesure d'envoyer nos forces à plusieurs milliers
de kilomètres dans des délais brefs pour engager tout un potentiel
d'opération militaire différente : libérer des otages ou poursuivre
des auteurs d'actes de terrorisme ; évacuer des ressortissants dans
un environnement hostile ; assurer le maintien de la paix dans un
cadre multinational ; opérer à distance du territoire, en alliance
ou en coalition. L'intervention s'appuie sur une capacité à projeter
rapidement 30.000 hommes, 70 avions de combat, un groupe aéronaval
et deux groupes maritimes. Ces interventions se situent
nécessairement dans un cadre interarmées et multinational dans
lequel la complémentarité France dispose des capacités pour jouer le
rôle de nation-cadre », précise la marine.
Dissuasion : FASM, SNA et CMT
Suivant ce groupe de navire, le second tableau sera composé des
Frégates de lutte Anti-Sous-Marine Primauguet, Montcalm et Dupleix,
du Sous-marin Nucléaire d'Attaque Rubis et du Chasseur de Mines
Tripartite Orion. Il illustrera la dissuasion, mission remplie par
les Sous-marins Nucléaires Lanceurs d'Engins (SNLE) basés à Brest,
mais aussi par les flottilles de l'aéronautique navale et de l'armée
de l'Air, équipées du missile ASMP (puis ASMP-A). Pour que cette
force soit opérationnelle, sa protection est primordiale, étant
assurée côté maritime par les frégates et leurs hélicoptères ASM,
les SNA, les chasseurs de mines et les avions de patrouille
maritime.
« La dissuasion nucléaire demeure un fondement essentiel de la
stratégie de la France, au coeur de la défense nationale. Elle est
la garantie ultime de la sécurité de la France et préserve notre
indépendance nationale et notre autonomie de décision en toutes
circonstances. Cette stratégie est strictement défensive : elle vise
à exposer tous ceux qui menaceraient de s'en prendre à nos intérêts
vitaux à une riposte entraînant des dommages inacceptables pour eux,
hors de proportion avec leurs objectifs. En cela, elle représente
une véritable « assurance vie de la Nation ». La dissuasion s'exerce
dans le cadre des normes juridiques internationales en vigueur
auxquelles la France souscrit (charte des Nations unies, Traité de
non-prolifération nucléaire, Traité d'interdiction complète des
essais nucléaires). Face aux incertitudes du monde présent mais
aussi futur, la crédibilité de la dissuasion repose sur la
possibilité pour le Président de la République de disposer d'une
gamme de moyens suffisamment diversifiés pour répondre à la
diversité des situations auxquelles nous pourrions être confrontés.
Cette crédibilité est nécessairement soutenue par la modernisation
permanente de ce pilier central de notre défense ».
La sauvegarde : FLF, avisos et remorqueur
Le troisième et dernier groupe naval illustrera la mission de
sauvegarde. Il sera composé des Frégates Légères Furtives La Fayette
et Surcouf, des avisos Enseigne de Vaisseau Jacoubet et Commandant
Birot, ainsi que du remorqueur d'intervention, d'assistance et de
sauvetage Abeille Flandre. Ce dernier remplace le patrouilleur
Grèbe, qui ne participera pas à la cérémonie, comme initialement
prévu. Plusieurs de ces navires se sont notamment illustrés dans la
lutte contre la piraterie ou le narcotrafic, alors que l'Abeille
Flandre est restée célèbre pour ses sauvetages de navires en
perdition au large de la Bretagne.
« Espace d'échange et de liberté, la mer n'en est pas moins exempte
de règles ni de dangers. Elle est le lieu par excellence de la
contribution des armées à la protection de nos citoyens. Pour cela,
la Marine nationale conduit en permanence dans un cadre
interministériel des missions dites de sauvegarde maritime. Ce
concept regroupe les missions appartenant à l'action de l'Etat en
mer et au maintien d'une posture permanente de sûreté dans nos
approches maritimes. Dans ce cadre, la Marine nationale exerce,
24h/24 et 365 j/an, des missions de sauvetage et d'assistance, de
prévention de la pollution jusqu'à des missions à caractère plus
militaire pour lutter contre le terrorisme, les trafics ou la
piraterie. L'accomplissement de ces missions permet à la France
d'asseoir sa souveraineté en mer dans le 2nd espace océanique
mondial couvrant 11 millions de Km² et d'assumer ses responsabilités
sur la scène internationale. La sauvegarde maritime est capitale car
elle a pour finalité d'assurer la sécurité et l'intégrité du
territoire, la sauvegarde de la population, la liberté d'action du
gouvernement et des acteurs socio-économiques du pays ».
Défilé aérien : 36 appareils en l'air
Au dessus de cette imposante flotte, avions et hélicoptères
défileront dans les airs. Dans le premier tableau (projection),
l'aéronautique navale alignera Rafale, Super Etendard et Hawkeye,
l'armée de l'Air Rafale, Mirage 2000 et Awacs, et l'armée de Terre
des hélicoptères Tigre et Gazelle. Pour illustrer la dissuasion, on
trouvera des Rafale et Mirage 2000 N de la marine et de l'armée de
l'Air, un C 135 de l'armée de l'Air (pouvant assurer le
ravitaillement des appareils lors d'un raid nucléaire), un
Atlantique 2 et deux Lynx de l'aéronautique navale. Enfin, au dessus
des bâtiments illustrant la sauvegarde, on trouvera un Falcon 50 M,
un Panther et un Dauphin de service public de la marine, ainsi qu'un
Caracal de l'armée de l'Air.
Le salut de la marine au au chef de l'Etat comprend le tir de vingt
et un coups de canons, suivis de sept cris de salut « Vi-ve la
Ré-pu-blique » poussés par l'équipage, puis de la sonnerie «au
champs».
|
|
Exercice
SARMENT 09 / Jusqu'au 17 mai 2009
Le
Siroco , le
Primauguet , le
Dupleix , le
Montcalm , le
Commandant Birot , la
Meuse et le
Surcouf réunit pour un même exercice. Jusqu’au 17 mai, SARMENT
09 met en scène nombre de bâtiments de surface mais aussi 2 sous marins,
des hélicoptères
Lynx et
Panther de la Marine, des Puma de l’Armée de Terre,
Super Etendard modernisés ,
Rafale ,
Atlantique-2
et E2C
Hawkeye de la Marine et enfin des Mirage 2000, ravitailleurs KC-135,
et Tucano de l’armée de l’Air.
Organisé par la Marine, SARMENT
09 est un exercice complexe où la menace principale est sous-marine. Le
TCD Siroco est le bâtiment amiral de la force. Un scénario
réaliste opposant deux forces aéro-maritimes est joué, donnant
l’occasion à la Marine de s’entraîner aux opérations complexes
dans un environnement multimenaces.
Le thème prévoit un débarquement
simulé d’une force d’interposition de l’ONU dans la région des Saintes
Maries de la mer sous triple menace.
Source / Marine Nationale

Remerciements Jean Louis Venne
Extraits Reportage complet meretmarine /
Lien web



 |
|
20 mai 2009

Photo / JC Rouxel |
|
Partie 1 (janvier / Avril)
- Partie 2 (Mai / ..)
- Retour Actualités / Années
-
|